EUROPE
PLUS SOCIALE…
Quatre gouttes de social !...
Rappelez-vous le référendum sur le traité de constitution
européenne. La droite et le parti socialiste disaient oui et dans le camp
du non, en dehors de notre parti COMMUNISTES qui disait NON à toute
poursuite de la construction de l’Europe du capital, les autres
considéraient que l’Europe faisait bien du social, mais pas suffisamment.
Comme si cette Europe capitaliste fait du social, si peu que ce soit !
Ils
auraient été mieux compris en donnant des exemples de leurs affirmations.
Ce n’est pas un oubli ou une erreur de leur part. Qui, en effet, est en
mesure d’avancer la moindre directive ou loi à caractère social décidée par
l’Europe ?
Personne
et pour cause, de la directive BOLKESTEIN au travail de nuit des femmes, en
passant par la remise en cause des retraites, des soins etc... et le
soutien à toutes les dénationalisations, fusions ou sessions, le social n’a
pas sa place.
Chaque
jour, nous vérifions que cette politique est néfaste et qu’elle se poursuit
inexorablement.
Demain
en 2007, une nouvelle négociation sur les retraites est prévue après la
catastrophique réforme Fillon d’août 2003. Que nous réserve t-elle ?
Rien de bon, le Medef réclame toujours l’allongement de la durée de
cotisation à 45 ans, veut faire travailler plus longtemps les seniors et
nous habituer à une baisse continue des pensions de retraite. En avant la
capitalisation, pour ceux qui le pourront bien entendu, mais avec le risque
de subir le séisme qui a ruiné tous les salariés d’ENRON aux USA.
Leur modèle
Européen n’est pas mieux.
Après l’Angleterre et l’Italie, c’est au tour des Allemands. Avec
une conservatrice comme Angéla MERKEL qui comme De Villepin en France,
dissimule tous ses mauvais coups sous-couvert, bien entendu, de défendre
l’emploi.
Cela se
confirme en regardant de près les mesures annoncées, jugez plutôt :
L’âge
de la retraite sera porté à 67 ans au lieu de 65 ans pour les hommes et 60
ans pour les femmes actuellement, avec à partir de 2011, un mois de plus
par an. Une hausse des cotisations de 19,5 % à 19,9 %, le gel des retraites
pendant les quatre ans de législature actuelle et une baisse ensuite.
Ces
mesures s’ajoutent à la réforme engagée par le chancelier socialiste
Schröder qui s’étalait jusqu’en 2002 et qui introduisait la capitalisation.
Réforme mise en œuvre, il faut le savoir, par le ministre des affaires
sociales de l’époque Walter Riester, ancien responsable du DGB.
Le DGB,
principale et puissante organisation syndicale rouspète, rappelle
qu’aujourd’hui la plupart des
salariés cessent leur activité à un peu moins de 60 ans en moyenne et
partent pour beaucoup d’entre eux, avec moins de 45 ans de cotisations
obligatoires pour une pension
à taux plein, donc avec une pension de retraite amputée.
Prendre
connaissance de cela ne peut que nous inquiéter. Les syndicats français
réagiront-ils différemment que le DGB ? Mobiliseront-ils ? Ou faudra-t-il que les salariés
eux-mêmes leur imposent l’action comme pour le CPE ?
C’est
vous qui avez la réponse. En tout état de cause, COMMUNISTES sera toujours de votre côté,
puisqu’une politique réellement sociale est notre objectif. C’est la raison
qui nous appose de front au capital, seule condition pour de réels
changements.
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