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02-04-2010

Israël – Obama, rien ne change

 

On nous répète que le torchon brûle entre Israël et les Etats-Unis.

 

Il est vrai que les temps sont difficiles, pour celui que l’on avait présenté comme le héraut des temps modernes, le président Obama. Il est devenu clair aujourd’hui qu’il ne suffit pas d’être un président noir pour que cela change quoi que ce soit à la politique du 1er pays impérialiste de la planète.

 

Alors, on nous explique urbi et orbi que rien ne va plus entre les USA et leur premier valet au Moyen-OrientOrient. L’américain Biden aurait été humilié à Jérusalem et Netanyahu à  Washington.

 

La colonisation de Jérusalem-Est se poursuit depuis longtemps.  Jérusalem-Est fait partie, depuis 1967, des territoires occupés, comme la Cisjordanie et la bande de Gaza, territoires que la résolution 242 de l’ONU enjoint de rendre intégralement à leurs légitimes propriétaires : les Palestiniens. La colonisation de la ville s’est accélérée prodigieusement sous le gouvernement Sharon. Les bulldozers sont entrés en action, le gouvernement de l’Etat colonisateur a fait chasser des milliers d’Arabes israéliens, détruit leurs maisons et, en plus, leur a retiré la nationalité israélienne. Devenus palestiniens, ils furent chassés vers la Cisjordanie.

 

Les gouvernements successifs, ceux d’Olmert et de Netanyahu ont suivi le même chemin et l’annonce de la construction de 1600 logements nouveaux n’est que la suite logique de cette politique.

 

Les dirigeants US ne s’énervent que pour la forme.

Le processus de paix, si tant est qu’on puisse appeler ainsi ces pseudo-négociations épisodiques, sous la houlette du grand chef de Washington, est donc rompu à cause de l’annonce de Netanyahu. L'Autorité palestinienne a émis de fortes objections et posé comme condition à son retour à la table des négociations le retrait du plan israélien.

 

Mais quelle sanction propose donc Obama ? Saisit-il le Conseil de sécurité pour adopter une résolution condamnant l’Etat colonisateur ? Ordonne-t-il à la Turquie et l’Arabie, ses féaux de couper le robinet du pétrole qui alimente Israël ? Bien sûr que non ! Il s’en tient à quelques indignations officielles, ce qui ne mange pas de pain.

 

On peut d’ailleurs penser qu’en annonçant la construction nouvelle, Israël a voulu envoyer un message aux acteurs du "processus de paix", afin de préciser certaines choses. Premièrement, que la reprise des négociations ne ralentirait pas la colonisation des territoires occupés. Deuxièmement, que la définition de Jérusalem donnée par Israël ne saurait faire l'objet d'aucune négociation. Troisièmement, que M. Netanyahu n'a pas besoin des négociations qui ne lui servent qu'à occulter la colonisation; il peut se permettre de les ignorer puisque la réaction des Etats-Unis ne dépassera pas, dans le pire des cas, la remontrance verbale.

 

Les impérialistes US ont trop besoin des colonialistes israéliens leurs gendarmes dans cette région du monde, pour qu’ils les gênent de quelque manière que ce soit. Bref, il n’y a pas plus de crise entre les USA et Israël que de beurre en broche.

 

Pour "Communistes", les choses sont claires depuis longtemps. Israël doit détruire toutes ses colonies, rendre aux Palestiniens tout ce qui leur a été volé. Tant que la résolution 242 ne sera pas appliquée, nous exigeons que la France rompe ses relations diplomatiques avec cet Etat arrogant qui écrase et massacre un peuple sous les yeux de ses amis états-uniens ou européens, lesquels se contentent d’élever la voix de temps en temps.

 

 

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