03-02-2007
LE MEDEF EN
VEUT TOUJOURS PLUS |
Comme
plus aucun parti politique et les syndicats de moins en moins ne combattent
les exigences et prétentions du patronat, celui-ci pousse toujours plus fort
pour détruire les systèmes de protection gagnés, dans les luttes, par les
travailleurs. Dans son livre « Besoin d’air », il s’en prend à
l’assurance-chômage qu’il veut voir directement sous sa coupe. Il propose que
l’indemnité chômage soit financée de deux manières : * par les fonds publics,
donc par les impôts et taxes visant à une « couverture chômage
universelle », calculée sur un certain pourcentage du SMIC (pas
grand-chose naturellement). * par un régime
complémentaire versant un « revenu de remplacement », incitant à
reprendre rapidement un emploi. Comment ? Ce n’est pas dit. Mais ce qui est clair,
c‘est l’indication donnée par le patronat. Il faut « maintenir un écart
suffisant entre l’allocation et l’ancien revenu, restaurer une forme de
dégressivité des allocations et conduire des contrôles plus stricts ».
Tout est prévu pour réduire à zéro cette deuxième allocation, financée par le
patronat et les salariés. Il est d’accord avec l’idée avancée par Sarkozy de
fusionner l’ANPE et les ASSEDIC à deux conditions : cela ne doit pas
coûter plus cher, ce nouvel organisme devra être placé sous la direction des
« partenaires sociaux » notamment du MEDEF. Il
est temps de donner un coup d’arrêt aux exigences du MEDEF. La solution du
vote « Communistes » y participera. Recommander cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |