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03/07/2006
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A propos de la révolution culturelle en Chine |
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Lorsqu’en 1966 Mao décide de lancer « la
révolution culturelle », est-ce pour développer le socialisme en Chine ?
Ou n’est-ce pas uniquement pour reprendre la place qu’il avait perdue après
la campagne « du grand bond en avant » ? Qui n’eut comme résultat
que de conduire le peuple Chinois à « un grand bond en arrière ». En France depuis le 16
mai 2006, la presse revisite « la révolution culturelle » en évitant
bien de nous rappeler quelles furent les principales répercussions dans notre
pays? Nul doute que cette même
presse va poursuivre, « le document en 16 points » qui constitue la
doctrine de « la révolution culturelle », n’étant adopté par le CC
du PCC que lors de sa réunion du 1 au 16 août 1966. « Le Monde »
du 1er juillet évite la question des répercussions en France!
Dès 1966, les partisans de la politique de Mao, appelés « Maoïstes »
à l’époque, défilent à Beijing, Régis Bergeron ancien rédacteur en chef de « France
nouvelle », Jurquet, etc... d’autres par anticommunisme et antisoviétisme
soutiennent la « révolution culturelle » comme Sartre, Simone de
Beauvoir, Jean Luc Godard, Roland Castro, Serge July, (Le Monde du 4
juillet, verse une larme sur
lui, mais ne nous dis pas s’il était le procureur du tribunal révolutionnaire
qui condamnait à mort les dirigeants syndicaux CGT en France ?), Alain
Geismar, Philippe Sollers qui déclare en 1971 « la révolution
culturelle sera l’événement le plus important de la 2ème moitié du
XXème siècle », etc... D’autres
seront troublés comme Garaudy au point d’écrire « le problème Chinois »
et s’éloigneront d’une authentique stratégie de défense des intérêts de
la classe ouvrière et du peuple Français. Beaucoup passeront « du col
Mao au Rotary club », de briseurs de rêve, ils deviendront « briseurs
de grèves ». Plusieurs dizaines de
millions de Chinois auront été victimes des exactions de « la bande des
4 » et du gauchisme politicien. Ce fut un désastre pour le peuple et le
parti communiste Chinois, nul besoin de consulter des historiens pour porter
cette appréciation politique.
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