Pays du monde Arabe : la lutte contre l’exploitation se poursuit

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09/03/2011

Pays du monde Arabe : la lutte contre l’exploitation se poursuit
Dans les pays du monde arabe, de nombreuses luttes se développent pour les revendications sociales pour l’exigence d’une autre politique, contre le pillage des richesses par les grandes sociétés capitalistes. En Tunisie. . Chez Bonna filiale française du BTP après un mois de grève les salariés obtiennent 10% d’augmentation de salaire, chez Asteel Flach autre filiale d’une entreprise française le patron lâche 10% pour éviter un conflit. Actions aussi aux Phosphates de Gafsa pour exiger des embauches, à Tunisie Télécom, dans l’hôtellerie contre le travail précaire. Chez Cablitec spécialisé dans les câbles pour l’automobile depuis le 14 janvier débrayages pour la réintégration d’une syndicaliste licenciée et contre la menace de fermeture. En Egypte Parmi les revendications du nouveau syndicat créé pas les salariés, la fédération Egyptienne des syndicats indépendants en rejet des syndicats officiels, figurent : le droit à un emploi, aux allocations de chômage, à un salaire minimum de 1.200 livres égyptiennes, au logement, à des retraites décentes, à une santé de qualité et à l’éducation. Plusieurs mouvements de grèves pour les salaires et les conditions de travail ont été suivis tout le mois de février dans le textile, les transports, la santé, le pétrole. Ils ont de l’argent, ils peuvent satisfaire les revendications. Exemple : En Arabie Saoudite Dans l’urgence et pour éviter le développement des luttes le roi vient de débloquer 37 milliards de dollars. Dans le sultanat d’Oman Où depuis 9 jours les manifestations se succèdent, le sultan Quabous a annoncé la création de 50.000 emplois, une hausse de 30% du salaire minimal, une allocation mensuelle de 300 dollars pour les chômeurs. Au Yémen Des milliers d’éboueurs ont fait la grève à Sanaa la capitale, pour l’augmentation de leur salaire. Le président Ali Abdallah Saleh a promis une réduction de 50% des taxes sur les salaires mais la lutte ne faiblit pas. Dans le journal financier « Les Echos » un chroniqueur écrit qu’il éprouve un sentiment mal commode, car il constate que « A la surface du monde, des fissures s’installent, des lignes de fractures s’esquissent. Bientôt, peut-être vont-elles s’approfondir ». Oui dans ce monde capitaliste, l’opposition capital travail s’approfondit et s’approfondira de plus en plus, car elle est irréductible. Les peuples ont partout le même ennemi, le capitalisme qui a besoin d’exploiter toujours plus pour continuer à se développer, avec le concours des gouvernements, des rois, des dictateurs… à son service. Partout seule la lutte des peuples tous ensemble contre le capital peut les stopper et changer le cours des choses. Dans les pays de cette région du monde la lutte qui vient de s’engager n’en est qu’à ses débuts. Leur lutte est notre lutte, nous sommes solidaires de leur combat. Prolétaires de tous les pays unissez-vous.