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10-02-2007
APRES LE 8
FEVRIER La suite sans attendre |
La
journée d’action du 8 février a été un grand succès. Plus de la moitié des
enseignants ont fait grève. Participation élevée des cheminots, des
fonctionnaires, des services publics. 50.000 personnes ont
défilé à Paris. Dans toute la France les manifestations ont été très
importantes. Privilégiés les
fonctionnaires ? Depuis janvier 2000 le pouvoir d’achat des
salaires de la fonction publique a reculé de 5,2%, soit une perte équivalent
à deux mois et demi de traitement en sept ans. Les enseignants ont perdu 20%
de leur pouvoir d’achat ces dernières années. Tous les salariés du secteur
public, les postiers, les cheminots, sont menacés de nouvelles suppressions
d’emplois, de nouvelles amputations de salaires, de recul de l’âge du départ
à la retraite. Les syndicats indiquent qu’entre 1999 et 2005 la rémunération
des agents de l’Etat a reculé de six milliards d’euros. Le Budget 2007 prévoit
15.000 suppressions d’emplois et quelques 80.000 autres sont attendues d’ici
à 2015. Le 8 février a montré Que les salariés
n’acceptent pas les attaques contre leur niveau de vie, leurs conditions de
travail, leur statut et leur existence même en tant qu’agents de l’Etat. Il a aussi montré
que les enseignants, les cheminots, les postiers, tous les fonctionnaires
veulent remplir leur mission au service de la population dans les meilleurs
conditions pour les usagers. C’est loin d’être le cas aujourd’hui, on le voit
dans l’enseignement, à la Poste, dans les services administratifs. Le
gouvernement en rend responsable non pas les suppressions massives de
personnels mais la « qualité du service » qui se détériore. A qui
la faute ? Agents de l’Etat,
usagers, même combat. Sarkozy s’est engagé
« à ne remplacer le départ à la retraite que d’un fonctionnaire sur
deux » au nom de « sacrifices » indispensables selon lui pour
relever le pays. Plus prudente S. Royal parle de la même chose mais en termes
plus mesurés. Au bout du compte elle ne propose pas de changement puisqu’elle
aussi elle veut « réduire le déficit public ». Quel que soit l’élu ( e)
à la présidence de la République, la situation des salariés et du peuple va
continuer à se détériorer. Sans attendre préparons
la suite Montrons que nous ne
sommes pas dupes et que nous n’acceptons pas ce qu’ils nous préparent. La journée du 8 février
pèsera lourd. Agissons encore plus fortement. Organisons
rapidement la prochaine action nationale. Accentuons la pression. « A défaut d’une
réponse urgente du ministre et de l’ouverture sans délai de négociations, les
fédérations CGT de la fonction publique entendent poursuivre, dans le cadre
de la démarche unitaire de ces derniers mois, l’action et la
mobilisation ». Utilisons l’élection
présidentielle pour dire :
nous voulons que ça change. Comment ? en déposant dans l’urne un
bulletin « COMMUNISTES ». Nous allons éditer un bulletin qui sera
disponible ici sur notre site début mars. Aux
élections législatives, nous présenterons des candidats. Recommander cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |