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11-01-2007

MENSONGES D’ETAT…

 

 

 

Les médias nous ont rebattu les oreilles, avec une loi qui promettait selon ses auteurs, de donner plus de pouvoir d’achat aux salariés. Depuis 2000, les salaires ont en effet stagné et même bien souvent  reculé, suite  à la réduction du temps de travail. Un rattrapage sur les salaires aurait donc été une bonne chose, mais, c’était sans compter sur la détermination politique du Medef et donc du gouvernement de maintenir leur orientation : faire baisser les salaires tout en donnant l’impression de se préoccuper du pouvoir d’achat des Français.

 

La loi du 30 décembre 2006 sur « le développement de la participation et de l’actionnariat salarié », confirme qu’une fois de plus, l’effet d’annonce est devenu un mode de gestion de nos préoccupations.  Que contient cette loi ? Rien de positif pour les salariés, bien au contraire. Aucune obligation pour l’employeur, il  peut « décider d’une négociation » et en cas d’échec ,  il « peut décider unilatéralement de mettre en place la participation et/ou l’intéressement ». Donc blocage des fonds pendant cinq ans pour la participation et l’intéressement. Ce dernier pourra également être libéré chaque année mais dans ce cas soumis à l’impôt sur le revenu.

 

Il convient de rappeler qu’ils ont décidé de  retenir à la source  l’impôt sur le revenu. Pour préparer cette échéance, le pouvoir innove dès 2007. Avec notamment la refonte des barèmes et la suppression des 20 %. Ils prétendent que c’est une mesure juste. Cela mérite d’être vérifié, or, si l’on prend les tranches 3 et 4 qui regroupent la partie importante du salariat, cela ne paraît pas évident. Par contre, pour la tranche au-delà de 65.560 euros, on ne retiendra que 40% au lieu de 60% ... CQFD.

 

Pour revenir à la loi du 30 décembre 2006, dont  l’objectif est d’élargir les possibilités de bloquer les fonds dans l’entreprise, grâce au PEE et surtout d’alimenter un plan d’épargne pour la retraite, elle ne coûtera pas cher à l’employeur.

 

Au passage, on « allège » le code du travail sans que cela soit en rapport avec l’objet de la loi. Cela devient une habitude. Par exemple, il est confirmé que le temps de trajet pour se rendre sur un chantier ou chez un client, n’est pas considéré comme du temps de travail effectif. Aubry n’avait pas osé le faire, maintenant c’est fait.

 

Elle prévoit également un assouplissement pour les négociations. Aujourd’hui, les accords interprofessionnels, les accords de branches sont négociés par des organisations syndicales représentatives au niveau national. Avec cette loi, on favorise les négociations d’entreprises, en reconnaissant la représentativité au niveau de l’entreprise. Chaque syndicat « autonome », « libre » ou « indépendant » pourra négocier  un accord sui sera automatiquement validé.

 

L’avenir devient sombre pour les salariés. Mais avez-vous entendu une seule confédération syndicale représentative dénoncer ce méfait ? Non malheureusement.

 

Pas plus que les candidats qui briguent vos suffrages. Cela donne à réfléchir sur leurs réelles intentions, Non ?

 

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