1957 :
Il y a 50 ans
Au lendemain de la
deuxième guerre mondiale le
développement des
forces productives amène le
capitalisme européen
à une profonde réorganisation.
Les marchés
nationaux
deviennent trop étroits, les états nations des obstacles. La
création d un marché sans frontières devient une
nécessité. Les
hommes et les capitaux
doivent circuler sans entraves , la concurrence
sans limite. Pour mettre en
œuvre ses principes un organisme
supra national est mis en
place : la Commission.
La machine est place. On
en mesure les effets tous
les jours. Au nom de cette
concurrence , les acquis sociaux et
les salaires sont tirés vers
le bas, les
services publics démantelés, les entreprises nationales vendues au capital.
Partie prenante de la mondialisation capitaliste cette Europe n’a qu’une fonction : assurer le maximum de profits aux
actionnaires.
Les conséquences sont
connues. Casses des entreprises et des emplois, chômage et
précarité, l’éducation, la recherche soumises à la loi du profit.
Les gouvernements qui se
succèdent qu’ils soient de gauche, de droite mettent en place les traités
et les textes qui vont permettre cela.
C’est le traité de Maastricht
qui décide la disparition des
monnaies nationales. Une nation qui ne maîtrise plus sa monnaie n’a plus le
moyen de sa politique économique. Elle est sous la coupe directe des
marchés financiers. Aujourd’hui 80% des lois françaises ont pour origine
des décisions européennes.
Les candidats (e) s
qui proposent un ministère de l’identité nationale ou de renforcer le rôle
du Parlement mentent aux électeurs.
L’Europe n’assure pas la paix.
Au contraire. Elle s’aligne sur les positions du capitalisme le plus
puissant : les U.S.A.
Elle a contribué à
l’éclatement de la Yougoslavie, à la guerre dans les Balkans, elle
intervient en Afghanistan, certains de ses membres en Irak. Dans le conflit
israélo-palestinien, elle s’aligne sur les positions d’Israël.
Elle nourrit les
nationalismes. Se pliant aux règles de la gestion capitaliste aucun gouvernement ne met pas en
cause les suppressions d’emplois. Ils exigent que le maximum de celles-ci
le soit chez le voisin. Elle fait la démonstration de son incapacité à
développer des politiques de coopération.
50 années d’expérience font la
démonstration que cette Europe du capital n’apporte aucune solution aux
peuples. Ni sociale, ni économique, ni de paix, ni même écologique.
En disant NON à la
Constitution Européenne, les Français n’ont seulement sanctionné la
politique économique et sociale du gouvernement, ils ont aussi dit leur
refus de cette Europe du capital.
Seuls les peuples pourront
imposer par leur lutte le développement des nations européennes, sur une base qui ne sera plus
la recherche du profit, mais la conquête du progrès social.
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