12-02-2009
La Révolution
cubaine a 50 ans |
Le 1er Janvier 1959 le peuple cubain se
libérait par les armes de Batista et de l’impérialisme américain. Le 29 janvier 2009, Fidel Castro écrivait dans une de ses «
Réflexions » : « A peine entré à la Maison-Blanche, Barak Obama a déclaré
qu'avant de restituer à son propriétaire légitime le territoire occupé par la
base navale à Guantanamo, il fallait en premier lieu soupeser si cela
porterait atteinte, si peu que ce soit, à la capacité défensive des États-Unis...
Maintenir une base militaire à Cuba contre la volonté de notre peuple
constitue une violation des principes du droit international les plus
élémentaires. Les respecter sans aucune condition constitue une faculté du
président étasunien. Ne pas les respecter s'avère un acte d'arrogance et un
abus de son immense pouvoir face à un petit pays... ». Dans ces deux phrases sont contenues l'aspect essentiel de la
problématique de la révolution cubaine : lutter sans faiblir pour la
souveraineté et l'indépendance nationales. Cette lutte du peuple cubain
remonte au XIXe siècle et lui a demandé de verser beaucoup de sang devant
notamment les menaces à caractère génocidaire qu'il a dû affronter à cette
époque. C'est dire que cette volonté d'indépendance est profondément ancrée
chez le peuple cubain. De ce point de vue, la Révolution cubaine est
exemplaire pour l'ensemble des peuples de la Terre : un petit pays est
capable de faire face à l'impérialisme le plus puissant. Nationalisations, affirmation du caractère socialiste de la
révolution en 1961, Cuba a atteint un haut niveau dans le domaine de
l'éducation et de la médecine. C'est dans ces secteurs que la solidarité
internationaliste de Cuba est la plus affirmée et la plus connue. Mais elle
se manifesta dans d'autres occasions et sous d'autres formes aussi. Si
Mandela, en tant que président de l'Afrique du Sud, a réservé sa première
visite à l'étranger à la République de Cuba, ce fut en reconnaissance à son
égard, notamment pour le soutien militaire internationaliste apporté par Cuba
et ses volontaires à la libération du peuple d'Afrique du Sud. On sait que
l'impérialisme étasunien ne relâcha pas ses entreprises terroristes à l'égard
de Cuba : blocus, terrorisme de la CIA et de la mafia américano-cubaine… En France aussi, Cuba fut victime
de nombreuses campagnes idéologiques, de droite comme de gauche, dont
beaucoup furent particulièrement mensongères. Nous ne détaillerons pas les différents avatars qu'a pu connaître
le développement de Cuba en liaison avec les rapports internationaux,
notamment au moment de la chute de l'URSS. La « Réflexion »
de Fidel et ce qui l’a provoquée met bien en évidence que cet impérialisme ne
baisse pas les bras. Le blocus est maintenu : il freine le développement de
l’Ile. Le cumul des pertes que le blocus a causé à Cuba est difficile à chiffrer. Pour la
seule année 2008 il a
atteint 86 milliards 108 millions de dollars. D'autre part,
les cinq Cubains antiterroristes, prisonniers politiques aux États-Unis
depuis le 12 septembre 1998 ont été victimes de procès truqués. Avec la lutte
contre blocus, l'exigence de libération de ces cinq prisonniers politiques
doit être une manifestation concrète de solidarité avec Cuba. Au total, Cuba
est restée invaincue dans sa lutte contre l'impérialisme étasunien. Sa
résistance face à celui-ci est importante pour tous les peuples de la Terre.
C'est un encouragement à faire de même partout, contre tous les impérialismes, et à les renverser. Recommander
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