haut

          

 

 

 

 

 

Retour ACCUEIL

 

 

17-02-2006

 

SOCIALE LEUR EUROPE ?

Aucun parti politique de droite comme de gauche ne s’oppose à la construction de cette Europe du capital. Certains, comme le PS et le PCF pour ne citer que ceux qui ont déjà sévi au gouvernement, tentent même de faire croire qu’une Europe « sociale » est possible.

 

Qui peut croire un tel mensonge ? En tous cas, pas les salariés et le peuple français qui depuis des années subissent les conséquences de la construction de cette Europe du capital, les salariés et le peuple français.

Car c’est bien d’eux qu’il s’agit. A lire la presse ou à écouter les médias les salariés français ne sauraient plus produire, gagneraient trop et vivraient au-dessus de leurs moyens.

 

En y regardant de près, nous nous apercevons que le mal français est le même que dans les autres pays d’Europe, pour la simple et unique raison que partout est menée une politique libérale avec les mêmes conséquences pour les peuples.

 

En France, le gouvernement s’attaque à nos retraites, notre protection sociale, veut augmenter le temps de travail, pouvoir licencier sans entrave pour soi disant embaucher, privatiser tout ce qui peut l’être, mettre à mal le secteur public, diminuer le nombre de fonctionnaires etc….

 

A votre avis, que se passe-t’il en Italie, en Espagne, en Angleterre, au Danemark, ou dans quelque  pays que ce soit ? La même chose qu’en France. Rien de surprenant, une même politique provoque les mêmes conséquences. L’Europe du capital qui se construit ne peut pas être différente. Quel que soit le pays, qu’il soit gouverné par la droite, par la sociale démocratie ou en alliance avec l’extrême droite comme en Pologne.

 

La solution, ce sont les travailleurs qui la détiennent. Dans chaque pays et à l’échelon de l’Europe, il faut engager des actions puissantes. Ce qui est déterminant c’est la réaction du monde du travail.

 

En France, les organisations syndicales restent trop souvent muettes et des appels espacés à l’action ne créent pas les conditions d’un véritable rassemblement à la hauteur des enjeux.

 

Pourtant le mécontentement grandit et des luttes existent dans les entreprises, dans la jeunesse. En Europe également. L’Italie a connu une très forte mobilisation sur la question des retraites. En Espagne des luttes se multiplient sur la question du pouvoir d’achat. L’action la plus déterminée aujourd’hui, est à mettre à l’actif des fonctionnaires allemands, notamment communaux et territoriaux. Les crèches, les écoles, les hôpitaux, la voirie ou le ramassage des ordures sont percutés de plein front par des mouvements de grève qui font tache d’huile dans tout le pays. Leur mécontentement ? Le retour aux 40 heures au lieu de 38 heures 30 aujourd’hui, l’augmentation de 3% de la TVA… Les salariés allemands luttent pour une augmentation de 5% demandée par le syndicat I.G. Métal et pour le maintien des 38h.30 hebdomadaires.

 

Ces problèmes nous les connaissons bien pour les vivre chaque jour. Le moment ne serait-il pas venu de créer les conditions d’une action coordonnée à l’échelon de l’Europe sur des sujets aussi déterminants que le pouvoir d’achat ou la durée du travail ?

 

N’acceptons pas que l’Europe capitaliste continue cette course à l’alignement vers le bas des salaires, des conditions de vie et de travail, avec c’est le moins qu’on puisse dire, la complaisance de la CES.  N’acceptons pas la disparition que cette Europe a minutieusement programmé de nos statuts et garanties, de notre droit au travail. N’acceptons pas les délocalisations, les fermetures d’entreprises et les licenciements.

 

Rien n’est écrit d’avance, la seule chose dont nous soyons sûrs, c’est que ce sont les peuples qui font l’histoire. Alors …. ?

 

Recommander cet article à un(e) ami(e)

Haut de Page

http://www.sitecommunistes.org