21-06-2005
Bolivie, pillage des ressources énergétiques |
Ce que les médias
appellent « la guerre du gaz » n’est rien d’autre que la
manifestation d’une tentative de main mise sur les richesses en gaz de la
Bolivie, celles-ci ont été découvertes fin des années 90 et depuis les
grandes compagnies internationales lorgnent sur ces gisements évalués à près
de deux milliards de m3. La Bolivie reste l'un des pays les plus
pauvres d’Amérique Latine. Elle a réalisé sous la présidence de Lozada
(1993-1997) la privatisation de la compagnie aérienne, l'entreprise de téléphonie,
les chemins de fer, l'entreprise d'électricité, de la compagnie des eaux,
ainsi que l'entreprise de pétrole. Ces richesses sont accaparées par British
Gas, British Petroleum et Repsol-Ypf (Espagne) qui se sont associées pour
former le consortium Pacific LNG afin d'exploiter ces gisements de gaz, Petrobas,
Exxon mobil, Pluspetrol et aussi Total figurent au palmarès des « pillards » !
( le monde du
10.06.2005,). Bernard Duraud journaliste à « l’humanité » voit que « la
Bolivie sombre chaque jour un peu plus dans ce qu’on appelle désormais « la
deuxième guerre du gaz ». Bien, mais qui est à l’origine de cette
guerre ? Le capitalisme aurait-il disparu du vocabulaire ? C’est dans cette politique de pillage des
ressources énergétiques qu’il faut rechercher les causes de ces « guerres
du Gaz », elle se fait avec l’appui des représentants de l’oligarchie
Bolivienne, de Losada à Mesa qui a démissionné en Mars, mais était toujours
en place fin Mai 2005, tout simplement parce qu’ils privilégient les combines
politiciennes, les uns préférant le président du Sénat, les autres celui de
la cour constitutionnelle pour assurer la suite! Tout cela étant bien
loin de ce qu’exige le peuple, la restitution des richesses par la
nationalisation des compagnies du Gaz. Quoi de plus légitime ? Nous voyons bien aujourd’hui les dimensions
internationales, est-ce par hasard que le G8 annule la dette des pays les
plus pauvres dont celle de la Bolivie, à l’initiative de Tony Blair le
plus fervent partisan du développement du capitalisme en Europe et un des
tout premiers pillards de la Bolivie ! Est-ce un
hasard, si la « CIA » désigne Chavez comme l’initiateur des révoltes
en Bolivie ? Nous sommes là à l’opposé des coopérations internationales
nécessaires, et de l’indépendance énergétiques de chaque pays. Recommander
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