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21/06/2010

 

Chine Afrique : les relations économiques font un nouveau bond

Depuis le sommet (1) de novembre 2006,  la concurrence avec les grands groupes capitalistes des USA ou d’Europe s'est exacerbée en Afrique comme ailleurs.

 

L'objectif de la Chine de parvenir à 100 milliards de dollars dans les échanges avec l'Afrique a été dépassé dès 2008 (106 milliards de dollars).

 

L'Afrique est devenu un des principaux fournisseurs de pétrole brut à la Chine.Ce continent a   produit 4,289 milliards de tonnes de pétrole, il devance l'Arabie Saoudite  3,089 milliards de tonnes, et l'Iran  1,736 milliards de tonnes.

 

Les importations américaines et européennes de pétrole  représentaient chacune plus de 30% en 2009. Les importations chinoises de pétrole en provenance d'Afrique se chiffraient à 13%.

 

La Chine avec Sinopec et sa filiale Sinochem achète et investit dans des concessions pétrolières au Soudan, en Angola, au Nigeria, au Moyen-Orient. Pas de champ pétrolifère où Sinopec serait absent !

 

Le poids de Sinopec et sa valeur de marché parmi les multinationales a atteint 329  milliards de dollars, soit 13 milliards de plus qu'Exxon Mobil, classé au 2ème rang, Microsoft étant classé au 3ème rang.

 

Lors du 20e Forum économique mondial sur l'Afrique, qui s'est tenu du 5 au 7 mai à Dar es Salam en Tanzanie, l'envoyé spécial de la Chine, ancien ambassadeur des pays africains  appelés à renforcer le partenariat stratégique Chine- Afrique en insistant sur les investissements.

 

Dans le cadre d’un programme de recherches et d'échanges sino-africain, de plus en plus d'entreprises chinoises sont "invitées" à investir en Afrique. D'autant que les perspectives de profit vont de pair avec le taux de croissance à 8% du continent africain.

 

Mais l'économie n'est pas le seul souci des chinois. La visite du Chef d'état-major de l'Armée chinoise dans plusieurs pays d'Afrique australe tend à prouver que la « sécurisation » des sources d'approvisionnements est à l’ordre du jour.

 

Les pays occidentaux ne sont pas en reste. La France tente de reconquérir sa place (son commerce était passé de 40% à 5 % en provenance d'Afrique entre 1960 et le début des années 2000). Elle est encore, 2ème exportatrice vers l'Afrique et 4ème importatrice.

 

Elle continue d'occuper militairement l'Afrique pour protéger le pré carré des multinationales (dont Bolloré figure en bonne place), avec plus de 7000 hommes au Sénégal, au Gabon, à Djibouti, au Tchad, en Côte d’Ivoire, et en République centrafricaine.

 

En Afrique comme ailleurs, les groupes multinationaux et leurs Etats s’affrontent de plus en plus  sévèrement.

 

(1) Voir article du 5.02.2007 le président chinois, VRP en Afrique

 

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