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23/11/2005
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Mongolie,
Bush dans les steppes |
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La
visite de George W Bush à la Mongolie, montre l’importance que les USA accordent à cette république d’Asie centrale, trois
fois grandes comme la France, avec un sous-sol riche en gaz et en pétrole.
Enclavée entre la Russie et la Chine, la Mongolie, pays de 2,6 millions
d’habitants, a une dette
extérieure avec la Russie de plus de 10 milliards de $ , cette question
est totalement ignorée par les médias.
Au début des années 2000 le salaire mensuel moyen était de 75 500
tugrigs, soit environ 68 euros, le PNB (Produit National Brut) annuel étant
de 1 600 $ environ (le PNB de la France est de 1430 milliards de
dollars, soit 22.000Euros par habitant). Le Figaro
du 22 novembre notait que la Mongolie en envoyant 132 soldats en Irak, était
le 3ème pays par ordre d’importance en fonction de sa population à
soutenir la croisade des USA en Irak, à cela il convient d’ajouter 50 soldats
Mongols en Afghanistan toujours aux cotés des USA. Il faut
souligner l’importance géostratégique de la Mongolie pour les USA, la
présence de plusieurs dizaines d’agents de la CIA, des agences de renseignements Taiwanais Coréens et
Japonais, au cœur de cette République, après avoir « séjourné » sur
le porte avion « Abraham Lincoln » et copieusement renseigné les
USA sur les intentions politiques et militaires de la Russie et la Chine pendant
la préparation de l’invasion de l’Irak ? Faut il
souligner que Bush en parfait va-t-en guerre n’a pas manqué de montrer sa
satisfaction de voir « les guerriers sans peurs descendant de Gengis
Khan » à ses cotés, les autres peuples apprécieront ! Et pas
seulement les Chinois, puisque les hordes de Gengis Khan sont parvenues
jusqu’à Vienne, en Europe ! Il est vrai que le président Mongol Nambar
avait déclaré à l’intention de Bush qu’il est fier que les USA soient
« son troisième voisin ». Nambard – Bush, leur point commun n’est
pas seulement de savoir monter à cheval ! On avait
remarqué que la Mongolie n’était pas membre de l‘organisation de coopération
de Shanghai regroupant les républiques d’Asie centrale, la Russie et la
Chine. Et que les USA, intéressés par la position stratégique de la Mongolie
et par son sous sol riche en Gaz et en Pétrole, s’appliquent désormais à
piller ses richesses avec l’assentiment du Grand Khoural, cette assemblée de
76 sièges ayant à sa tête un « ancien » dirigeant communiste
« converti » au capitalisme. « Un
conseiller politique des USA à temps plein, dans le cabinet de Nambar », comme le révèle le Figaro
n’éclaire-t-il pas les choix politiques de la Mongolie dans la période à
venir ? Que peut
attendre le peuple Mongol d’un tel assujettissement politique ?
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