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25-07-2006

 

Assez de paroles sans effets ! Des actes !

 

   Des ministres de toutes nationalités qui sautent d’un avion dans l’autre, des envoyés spéciaux « Européens » ou de l’ONU, un président de la République qui parle, et pendant ce temps le Liban, Gaza, la Palestine noyée sous un déluge de bombes et d’obus, voient leurs populations civiles connaître la mort, les blessures, l’exode.

 

                      Le ravitaillement en produits alimentaires, en médicaments, en eau, en électricité, n’est plus assuré, suite aux bombardements systématiques israéliens qui visent en priorité à détruire toutes les infrastructures dans ces pays. Israël, les USA et la Grande-Bretagne refusent ce principe élémentaire : On négocie avec l’adversaire pour le cessez-le-feu et ensuite doivent s’engager les discussions politiques pour trouver une solution de fond.

 

                     Les USA le savent et ils l’ont pratiqué. Ils ont négocié avec le gouvernement du Nord  Vietnam, et le Front de Libération du Sud Vietnam, (gouvernement et front non reconnu, et traités de terroristes par les USA) la fin des combats au Vietnam. Même scénario pour le gouvernement Français en 1954 en Indochine et en 1962 avec le FLN en Algérie (traités de terroristes par le gouvernement Français).

 

                    Refuser ce principe c’est avoir la volonté pour Israël de poursuivre ses agressions. Sous l’œil complice de la « communauté internationale », complicité des Etats, de la grande majorité des partis politiques de droite et de gauche, des médias, du mouvement syndical en France, en Europe et dans le monde. Israël a le soutien sans faille des USA, qui lui ont délégué le rôle de gendarme des intérêts capitalistes dans cette région si riche en pétrole et d’un intérêt stratégique évident.

 

                    Ajoutons que les mouvements qualifiés de « terroristes » sont légitimés par des élections démocratiques. Si les peuples de ces régions ont voté pour eux, c’est en 1er parce qu’ils sont pour le droit d’exister dans un Etat, sur une terre qui leur a été arrachée par Israël par la violence et qui depuis 1967 connaît une occupation militaire féroce.

 

                   Le 1er ministre Libanais Fouad Siniora déclare «Israël accuse les autres de terrorisme, alors qu’il le pratique dans les formes les plus dures ». Il a raison, les rôles ne doivent pas être inversés. Il y a bien un agresseur et un agressé, un occupant et un occupé.

 

                   Répétons-le inlassablement : La solution politique des problèmes au proche orient, c’est l’application des résolutions de l’ONU, le retrait israélien des territoires occupés, le droit du peuple Palestinien à un Etat, le droit pour les peuples de cette région à vivre en paix.

 

La France doit arrêter les parlottes et agir.

 

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