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Allemagne : poussée
de l’extrême droite
Dans une région de l’ancienne RDA, le Mecklembourg, les
élections au Parlement Régional viennent d’enregistrer une avancée de
l’extrême droite. Avec un score de 7,3% (soit + 6,5%), elle fait son entrée au Parlement avec 14 élus.
Quelles
leçons en tirer ?
La
première action du capitalisme après la réunification de l’Allemagne a été
la liquidation de l’héritage industriel et social de la RDA, plongeant des
régions entières dans le chômage et la misère. Dans le Mecklembourg, le
chômage atteint le chiffre officiel de 18% entraînant un exode massif de
jeunes.
Dans
cette région où l’immigration n’existe pas (1% de la population) c’est la
démagogie sociale qui a fait le lit de l’extrême droite.
Le
gouvernement socialiste, parti de gauche ex-communiste, a été condamné a
été condamné par les électeurs pour son incapacité à apporter une solution
aux problèmes sociaux.
En
France où depuis plus de 25 ans se succèdent les gouvernements de droite et
de gauche, l’absence de solutions aux problèmes qui se posent, la politique menée au service du
patronat qui aggrave de plus en plus la situation des salariés et du
peuple, développent
l’exaspération populaire et nourrissent l’extrême droite qui se présente
comme un recours.
L’extrême
droite n’est pas un recours pour ces travailleurs, qui croient exprimer
leur révolte et leur volonté de changement. Toute sa politique, tout son
programme sont au service du patronat et des multinationales. L’extrême
droite ne se combat pas par la morale ou les bons sentiments. Elle se
combat par la lutte contre le capital.
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