haut

          

 

 

 

 

 

Retour ACCUEIL

 

 

25-09-2006

 

Modèle suédois, on en apprend des choses !

CREATOR: gd-jpeg v1.0 (using IJG JPEG v62), quality = 100

Stockholm : l’hôtel de ville

A l’occasion des élections suédoises du 17 septembre, la presse a fait état d’un certain nombre de réalités concernant « le modèle social suédois » qui mettent à mal tous les discours des socialistes et de la droite. Des spécialistes, des experts, des journalistes, tous  appelaient en choeur les salariés français à  demander de bénéficier de ces fameuses solutions miracles et voilà que le peuple suédois vient de balayer tout ça.

Pourquoi?

 

Sur les 74 dernières années, les socialistes ont gouverné le pays pendant 65 ans. Le capital financier s’y porte comme un charme. Il n’y a pas en Suède de SMIC, ce pays a le taux le plus élevé d’activité des plus de 60 ans (ils sont 74%), ils ont même la possibilité de travailler jusqu’à 70 ans.

 

En 2006 le chômage continue  de grimper : officiellement il est de 5,7% mais en réalité il est de 10,5% ou de 20% selon les sources... Il faut ajouter au chiffre officiel de 5,7% les étudiants en recherche d’emplois ce qui aboutit à 7,5% , chiffre auquel il faut ajouter les nombreux sans emploi placés dans les programmes publics de formation sans beaucoup de résultat au final qui  représentent 3%.   %.  ( soit déjà 10,5% au total). Il faut encore ajouter 550.000 personnes en préretraite et 200.000 en maladie de longue durée.  Total : 1.500.000 suédois sans emploi soit 20%.

 

Quel que soit le chiffre réel il démontre une fois de plus qu’en régime capitaliste le chômage est un mal général, nécessaire  à celui-ci dont il se sert pour imposer une politique de bas salaires, de précarité…

 

Il n’existe pas de « modèle social » capitaliste favorable aux travailleurs, que ce soit la droite ou la gauche qui essaient de nous le vendre. « La sécurisation des parcours professionnels » que nous vantent les organisations syndicales n’est qu’un leurre.

 

Seule la lutte des travailleurs contre le capital  permet des avancées sociales imposées au patronat et aux gouvernements.

 

La solution est dans la lutte unie des salariés sur des objectifs clairs :  l’augmentation des salaires – l’emploi, contre les délocalisations et la précarité,  maintien et l’amélioration des droits acquis.

 

Recommander cet article à un(e) ami(e)

Haut de Page

http://www.sitecommunistes.org