27-09-2006 VERITE
HISTORIQUE |
L’émergence du mouvement HAMAS provoquée et encouragée par
les fomentateurs du SHIN BET (équivalent de la DST) pour promouvoir des
dissensions au sein du mouvement de la résistance palestinienne, fait partie
de la politique pernicieuse d’Israël. L’annexion du Golan
syrien, l’occupation de la Cisjordanie, la poursuite de la construction des
colonies, l’extension du mur d’enfermement, correspondent parfaitement à la
politique expansionniste et de faits accomplis de l’Etat hébreu. Les derniers évènements
du Liban ont occulté la poursuite des affrontements en Cisjordanie et les
morts palestiniens au quotidien. Après avoir refusé de négocier avec le
HESBOLAH libanais pour l’échange de deux militaires capturés, Israël, sûr de
sa puissance militaire et de son impunité, s’est arrogé le droit d’envahir le
Liban et de déclencher des bombardements meurtriers sur ce pays. Son
arrogance et sa superbe se sont heurtées à l’obstination des combattants du
HESBOLAH. Tant de ruines, de morts et de souffrances pour rien. Israël s’est
enfin résolu à entamer des pourparlers pour l’échange des deux soldats
israéliens retenus prisonniers. On comprend la
frustration des Israéliens qui réclament la constitution d’une commission
d’enquête. Le fond n’est pas encore abordé. Quel état palestinien et sur
quelle superficie ? La résolution 242 du
22 novembre 1967 du Conseil de Sécurité de l’ONU décrète : « L’inadmissibilité
de l’acquisition de territoires par la guerre et exige l’instauration d’une
paix juste et durable au Moyen-Orient qui passe par le retrait des forces
armées israéliennes des territoires occupés par le récent
conflit »…Et le démantèlement de toutes les colonies. D’autres résolutions ont
suivi : la 338 du 22 octobre réitérant cette exigence après la guerre du
Kippour. La 425 condamnant l’invasion et l’occupation du Liban pour la
restitution du Golan syrien. S’il y a un pays qui a fait fi
des recommandations des Nations-Unies, c’est bien Israël. 197 résolutions
sont restées lettres mortes. L’état israélien se sert du
mythe de sa sécurité comme force motrice de sa politique étrangère. Fait
particulièrement notable, la résolution 3379 de 1975 de l’assemblée générale
des Nations-Unies condamne le sionisme comme « une forme de racisme et
de discrimination sociale ». Mais fait non moins notable, les Israéliens et
leurs protecteurs américains parviennent en 1991, à l’occasion de
l’effondrement du bloc soviétique, à modifier la répartition des votes et à
faire annuler la condamnation précédente à la conférence de Madrid. De plus, en poussant le cynisme
à un rare niveau, les dirigeants israéliens et leurs complices occidentaux
demandent à l’assemblée générale des Nations-Unies de condamner
l’anti-sionisme. Cette demande inouïe est rejetée. La liste est longue de
toutes les recommandations, résolutions et condamnations, Israël a
toujours pris l’ONU pour un pantin.
Dans un enfermement inhumain le peuple palestinien vit un enfer! Assassinats
« ciblés », chômage et misère au quotidien, humiliations au passage
des 700 points de contrôle et comble de mépris, l’occupant exige de ses
victimes qu’elles le reconnaissent et légitiment leurs malheurs. Comme l’écrit Miguel BENNASSAYAG
(écrivain argentin exilé) « l’Etat d’Israël justifie à l’avance chaque
nouvelle exaction par un supposé droit à la survie, dont l’holocauste est
l’argument majeur et imparable. Ainsi, une barbarie pourrait en légitimer une
autre! La vérité si simple et pourtant rarement énoncée, réside dans le fait
que la brutalité de l’Etat d’Israël ne l’érige pas héritier du ghetto de
Varsovie mais plutôt de ses bourreaux ». Recommander cet article à un(e) ami(e)
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