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28-07-2006

 

LES MASSACRES SE POURSUIVENT

 

   La réunion de Rome est un échec pour les Libanais et les Palestiniens qui subissent l'agression d'Israël mais c'est une victoire pour le gouvernement israélien qui peut ainsi poursuivre ses bombardements en toute impunité. Cette réunion de pays auto-désignés avait pour objectif de faire plier les peuples aux exigences d'Israël sans contre partie. Il s’agit d’un diktat ayant pour ambition de faire capoter les négociations…

 

                         Il n’y a pas de solution militaire, ce qui laisse supposer que la solution est politique. Mais pour que ce soit crédible il faut prendre le mal à sa source et exiger l'application de toutes les résolutions de l'ONU qui demandent le retrait d'Israël dans ses frontières d'avant 1967.

 

                        C'est la seule et unique condition pour effectivement aboutir à la création d'un état palestinien souverain, garantir les frontières des autres Etats dans la région. Et cela relève de décisions politiques ; le reste n'est qu'agitation, aussi diplomatique soit-elle, elle n’a rien résolu depuis 40 ans, mais par contre a préservé les intérêts  du capital et notamment ceux des USA dans la région, Israël étant le point d'appui de cette présence, outil de mise en œuvre du grand moyen- orient à la solde des USA.

 

                       En France Chirac et De Villepin, qui a reçu les partis politiques, ont réactivé une nouvelle fois l'union sacrée. L'UMP et l'UDF suivent, Mme Buffet approuve et délivre son "accord sur le mandat que la France se donne". Quant à Hollande pour le PS, il proclame son accord sur cette question avec le gouvernement tout en voulant souligner ses désaccords sur la politique intérieure, sur la politique sociale et économique. Comme si, le Chirac de cette France là pouvait être différent. Il est bien évident que le capital est au centre de toutes les décisions et approuver Chirac et son gouvernement sur sa politique internationale c'est objectivement approuver le même dans sa politique intérieure de régression sociale.

 

                      Il y a une cohérence évidente. Là ou les intérêts politiciens priment, là où ils veulent préserver les intérêts du capital, les peuples peuvent souffrir.

 

                     Après la conférence de Rome, la Ministre israélienne de la justice ne manque pas d’apprécier le soutient les pays occidentaux : « A Rome, nous avons obtenu l’autorisation pour continuer nos opérations, jusqu’à ce que le Hezbollah ne soit plus présent dans le sud, mais désarmé. » Ainsi Israël peut poursuivre la guerre contre les peuples de la région. La communauté internationale se plie aux exigences, capitule devant les USA et Israël, y compris devant le conseil de sécurité de l’ONU, incapable de condamner les agressions dont ses soldats ont été victimes, visés et assassinés par Israël.

 

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