Opposition farouche du peuple grec
L’État grec, dirigé un
jour par la droite et l’autre par la gauche social-démocrate, a laissé le champ libre aux grands spéculateurs
internationaux et nationaux. Comme tous les autres pays capitalistes membres de l’Union
Européenne et de la zone Euro, la Grèce n’a disposé d’aucun moyen de mener
une politique déflationniste.
Dans
ces conditions, elle devient un terrain d’expérimentation du capitalisme européen
et international qui veut donner un coup décisif à la capacité des peuples
de résister à une baisse massive des salaires et des prestations sociales. Imposée
de « l’extérieur » la politique de purge terrible pour les salariés
et les chômeurs, dépossède le Peuple grec de toutes ses libertés
fondamentales en matière économique et au-delà permet aux forces
capitalistes d’exacerber la concurrence entre les États. Ainsi les 45
milliards d’Euros promis par
les États européens les plus riches,
sont « prêtés » dans des conditions qui vont alimenter la
spéculation et à amplifier les sacrifices demandés au Peuple. Il s’agit
donc bien d’une mise sous tutelle directe de la Grèce par le capital
international. Mettre en échec cette politique est donc de la plus grande
importance, car de sa réussite ou non dépend l’avenir de la classe ouvrière
et des salariés de Grèce d’abord mais aussi des salariés et des peuples de
cette Europe capitaliste.
Nous sommes tous concernés. Déjà les médias parlent de l’Espagne,
du Portugal, le l’Italie, de l’Irlande… A qui le tour ?
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