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31/03/2008
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Emeutes politico-religieuses au Tibet (*) |
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Les émeutes politico-religieuses qui viennent de se produire au
Tibet, rappellent le poids de la religion bouddhiste en Chine, plus
particulièrement dans la région autonome du Tibet, et les bourgades
dépendantes de l’aire culturelle tibétaine, que ce soit dans la province du
Gansu, du Sichuan et du Qinghai, dont l’actuel dalaï Lama, Tenzin Gyatso le
14ème Dalaï Lama (1) est originaire.
Impliqué dans la rébellion séparatiste Tibétaine, du 10 mars 1959, il fuit
Lhassa pour l’Inde, lorsque la révolte tourne court. Le lamaïsme est fondé au Tibet, au 14ème siècle par Tsong Kapa, l’ordre de
Gelugpa, (les vertueux), un schisme qui s’appuie sur les dérives de l’opulence
à cette époque déjà du bouddhisme! Le Dalaï Lama est un dieu vivant, avec
tous les pouvoirs de vie et de mort
que cela confère sur tous les Tibétains ! Les moines sont pour la liberté de culte et l’exigent haut et
fort, quoi de plus normal ? Qu’ils aient le culte de la liberté, c’est
une tout autre affaire. L’amour de la liberté du Dalaï Lama ne l’a pas conduit à
affranchir les Tibétains du servage auquel ses prédécesseurs l’avaient
soumis ! C’est le gouvernement Chinois qui l’abolira en 1959. Il ne l’a
pas conduit à interdire la polyandrie, pratiquée et organisée par les moines,
(attribution de plusieurs maris à une femme). Cet amour de la liberté ne l’a pas conduit non plus à éduquer
les tibétains puisque 95 % de la population Tibétaine était analphabète avant
1959, l’éducation étant réservée aux Moines ! Ils sont 85 % aujourd’hui
à être scolarisé! Il est vrai que le bouddhisme en matière d’éducation ne fait pas
que réserver quelques surprises, il suffit de lire par exemple dans le Tao
Teking de Lao Tseu
(2): « Gouverner un pays au moyen de la
connaissance, voilà sa ruine, Gouverner un pays sans l’aide de sa
connaissance, voilà son bonheur, …. » . L’amour de la liberté du Dalaï Lama ne l’a pas conduit à
interdire le travail des enfants qui
dès l’âge de 8 ans travaillent dans les ateliers de tapisseries au
Népal et en Inde. Il est vrai qu’il ne condamne pas le capitalisme ! Les
moines, dans les lamaseries, vivent à nouveau dans l’opulence, ils ont de
riches donateurs, pendant que les paysans vivent chichement. A Lhassa, les moines ont manifesté à partir du 10 mars. Ne s’en
sont-ils pas pris aux marchands
du temple, plus de 400 magasins pillés ? En France, ils disposent de soutiens de poids avec l’association
France Tibet à la solde du Dalaï Lama, financée au début par la CIA, comme les
Talibans en Afghanistan, puis recevant des soutiens de la droite et du PS en
France. Mathieu Ricard, qui était biologiste à l’institut Pasteur, fils
du philosophe Jean François Revel se convertit au Bouddhisme Tibétain.Il est
depuis un des plus fidèles compagnons du Dalaï Lama. Les JO dans tout ça ? Un prétexte pour agiter « le
poil à gratter, sur la queue du dragon » souligne « Le Monde ». (1) Né en 1935 dans une
famille de paysan des environs du Ta Ersi (monastère de Kumbum) à Huanzhong,
à 80 km de Xining, il est découvert Dalaï Lama à l’âge de 5ans. (2) Philosophes taôistes tome 1,
Gallimard Poème 65, Page 68. (*) Voir
aussi l’article sur notre journal N° 73 d’avril 2008 : Et les JO dans
tout ça
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