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Journal N° 32 d’octobre 2002

 

 

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SOMMAIRE

EDF-GDF (Editorial)

Comité National du 21 septembre 2002 :

* La situation politique

* De quel  syndicalisme les travailleurs ont ils besoin ?

 

Brèves

GREVE CHEZ PECHINEY –RHENALU à FROGES (Isère)

France Télécom

La France du fric

La vérité sur les Etats-Unis

BIRMANS ET FRANÇAIS SOLIDAIRES

SOUS TRAITANCE OU MAL TRAITANCE ?

« Communistes » s’implante et agit

Grande Réunion Publique

 

 

 

 

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Edito

 

EDF – GDF, 80% de grévistes le 3 octobre

MAINTENANT ATTENTION !

 

 

Sur les 80.000 salariés qui travaillent pour EDF-GDF  60.000 ont manifesté à PARIS, rejoints par d’autres salariés du secteur énergétique, des délégations de cheminots, de la RATP, de France Télécom. Une manifestation combative pour dire NON à la privatisation, pour la défense du secteur public et du statut du personnel auxquels s’ajoutaient bien sûr, les revendications salariales et de conditions de travail. Cette grande manifestation exprime la volonté de lutte de ces travailleurs.

Ils vont en avoir besoin car à peine la manifestation terminée, les manœuvres de récupération se multiplient, les recherches d’entente sur le dos des grévistes apparaissent de tous les côtés. Même la ministre Nicole FONTAINE s’y est mis. Elle a déclaré dès le 3 octobre que la mobilisation des électriciens et gaziers était “ un appui bienvenu ” pour le gouvernement. Pourtant, personne n’a eu l’impression qu’il s’agissait d’une manif de soutien à Raffarin !

Les déclarations de la CFDT sont  inquiétantes ; Patrick PIERRON de la branche “ énergie ” du syndicat affirme : “le changement de statut de l’entreprise est inévitable mais on veut des garanties …Avant de poser la question de la privatisation, il faut se poser celle du projet industriel ”. Autrement dit, la CFDT  n’exclut ni la privatisation ni le changement de statut de l’entreprise. Ce n’est pas pour cela qu’ont manifesté les salariés. Les autres centrales syndicales tiennent le même langage.

Denis COHEN secrétaire CGT de l’énergie a tenu hélas un langage approchant au  journal “ le Figaro économie ” du 3 octobre :

Question : « vous réaffirmez votre opposition à l’ouverture du capital d’EDF et GDF .

 Réponse : soyons clairs : cette question n’est même pas à l’ordre du jour…

Question : le gouvernement a déjà donné un certain nombre de garanties sur le maintien du statut particulier, ces gages ne sont pas suffisants ?

Réponse :  Nous notons avec satisfaction le désir de concertation émis par le gouvernement  ». 

 

Pour pouvoir engager plus facilement l’ouverture du capital et la privatisation, le gouvernement veut obtenir des syndicats que la discussion sur le maintien dans le secteur public soit dissociée de celle sur le statut des personnels.

Si l’opération d’envergure que mène le gouvernement pour liquider les nationalisations et le secteur nationalisé réussissait cela coûterait très cher à tous les salariés, à ceux du privé comme à ceux du secteur public car patronat et gouvernement veulent tout aligner sur le bas, les salaires et les retraites…

Le 3 octobre, les salariés EDF –GDF ont montré, et avec quelle force, qu’ils savaient dire NON aux attaques du gouvernement contre le secteur public.

Seule la lutte mettra ces attaques en échec.

La rédaction

 

 

 

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Notre Comité National

s’est réuni le 21 septembre

A l’ordre du jour :

 

* la situation politique

* le syndicalisme en France

 

 “ L’actualité mondiale est dominée par les préparatifs d’une agression américaine contre l’IRAK” déclare Rolande PERLICAN dans le rapport introductif. “ C’est la loi du plus fort qui veut imposer sa domination dans le monde entier. Il ne s’agit nullement de préserver la paix dans le monde pas plus que d’assurer la démocratie au peuple irakien en le débarrassant de Saddam HUSSEIN. Le but de l’opération c’est de mettre la main sur le pétrole irakien et contrôler tout le Moyen-Orient… Il est urgent de s’opposer à ces menées impérialistes, de défendre l’indépendance des peuples et la paix. “ Communistes ” suit la situation de très près. Nous développons une campagne qui dénonce les objectifs des dirigeants US. Nous intervenons auprès du gouvernement français pour qu’il prenne position clairement et qu’il s’oppose à toute intervention US en IRAK ”.

 

Au cours de la discussion plusieurs camarades ont souligné l’intensité de la campagne pro-américaine menée en France par les médias pour conditionner l’opinion. “ L’inquiétude grandit face à ce qui se prépare mais on sent en même temps une opposition aux menées US qui se développe ” ont dit plusieurs. S’opposer à l’intervention qui se prépare c’est aussi aider le peuple irakien à se débarrasser de Saddam HUSSEIN. Il faut contraindre le gouvernement français et les dirigeants européens à des actes concrets contre l’intervention américaine.

 

Le rapport aborde ensuite la situation en France.

“ Toutes les mesures que prend la droite ont été préparées par le gouvernement précédent. A son tour la droite élargit le main mise du capital. Le budget 2003 résume bien cette politique: nouvelles attaques contre le pouvoir d’achat des salaires et retraites, compression des dépenses publiques, baisse des charges patronales, hausse des dépenses d’armements. Ce budget est construit dans la même optique que sous Jospin…

A droite et à gauche les forces politiques se réorganisent après les élections. Elles se préparent pour les prochaines échéances et ambitionnent toutes de gouverner pour, naturellement, continuer la même politique…

LE PEN sait que c’est cette politique qui nourrit la croissance du Front National. Nous devons développer la lutte contre le FN, convaincre des dizaines de milliers de travailleurs parmi les plus exploités que là n’est pas la solution à leurs difficultés, au contraire…

“ COMMUNISTES ” continue de grandir. Nous élargissons notre action contre la politique qui est menée par les grands groupes capitalistes, contre celle du gouvernement qui les sert. Des travailleurs nous rejoignent :cinq adhésions dans le Nord, cinq dans le Morbihan et d’autres ailleurs. Des camarades, des amis nous aident aussi financièrement. C’est en ayant une activité soutenue, en allant sur le terrain que nous avançons.

 

 

 

Résumé de la discussion :

 

En cette rentrée, les intervenants ont noté une nouvelle aggravation de la situation des salariés et du peuple. La destruction de l’outil industriel français se poursuit : les fermetures d’entreprises, les délocalisations, les licenciements continuent et sont en train de s’accélérer. Du matériel défectueux n’est pas réparé sous prétexte d’économies. On sait ce que de telles “ économies ” ont eu pour résultat à Toulouse ! Aidé à fond par le gouvernement, le patronat développe le travail temporaire, il surexploite des dizaines de milliers de travailleurs immigrés. Avec le système de sous-traitance organisé méthodiquement par les employeurs , on retrouve en bout de chaîne le travail au noir, avec des travailleurs précaires, privés des droits les plus élémentaires. Dans le monde il y a des milliers d’enfants qui peinent sur les chantiers des grands groupes français pour une bouchée de pain. Tout cela pour peser sur les salaires, les conventions collectives, les statuts. L'Etat donne l’exemple : dans les Alpes Maritimes huit cents contractuels vacataires viennent d’être embauchés par l’Education Nationale ! –

Le travail, seul créateur des richesses est considéré par le patronat uniquement comme un coût qu’il faut réduire toujours plus.

. Les dirigeants du PS, du PCF, des Verts se donnent l’air de s’opposer à la politique actuelle. Pourquoi ont-ils fait la même politique quand ils étaient au pouvoir ? Les uns relaient les autres, c’est l’alternance droite – gauche, sans risque pour le capital.

Nous devons faire beaucoup plus pour faire connaître notre opinion, pour proposer des solutions, pour que le peuple s’unisse et se rassemble pour imposer une autre politique. Patronat, gouvernement et même hélas, des syndicats, nous disent que ce n’est pas possible. Pourtant les profits prolifèrent. Il y a de l’argent pour une autre politique mais il faut avoir la volonté de le prendre là où il est, pas dans la poche des travailleurs.

Des réunions d’adhérents de “ COMMUNISTES ” et des réunions publiques se tiennent ou sont prévues .

 

 

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Comité National du 21 septembre

 

De quel  syndicalisme les travailleurs ont ils besoin ?

 

 

“ COMUNISTES ” va définir sa position sur cette question si importante. Notre Comité National a engagé la réflexion. Vous lirez ci-dessous un résumé du rapport et de la discussion qui a suivi.

 

Le rapport :

 

Un syndicalisme au service des salariés doit lutter contre le patronat et tous ceux qui le servent qu’ils soient de droite ou de gauche. Rechercher la “ conciliation ” avec le patronat ou avec le gouvernement c’est carrément tourner le dos aux intérêts des salariés.

Pour qui travaille le gouvernement actuel, pour le peuple ou pour le patronat ? Pour qui travaillait le gouvernement de la gauche plurielle, pour le peuple ou pour le patronat ? Ce syndicalisme doit porter un jugement politique sur le comportement de toutes les forces politiques sans exception.

Ce syndicalisme défend la solidarité internationale des travailleurs contre l’ ”exploitation. Il lutte pour la paix mondiale, la souveraineté et l’indépendance nationale de la France et des peuples du monde entier.

Voilà rapidement résumé le syndicalisme dont les salariés ont besoin aujourd’hui.

Le rapport cite ensuite des exemples négatifs. Le gouvernement JOSPIN a fait adopter  l’Epargne Salariale par une loi votée par la gauche plurielle et une partie de la droite. Est-ce bon pour les travailleurs ou est-ce un piège pour mieux les exploiter ? S’il s’agit d’un piège comme nous le disons, pourquoi les syndicats ont ils  créé ce comité qui se porte garant de grands groupes capitalistes comme AXA ?  Faut-il s’opposer fermement à toute remise en cause des droits à la retraite comme nous le proposons ou au contraire, fallait-il participer à la discussion du projet du gouvernement pour soi-disant l’améliorer comme font des organisations syndicales?

N’oublions pas que le patronat, le MEDEF, le gouvernement, la droite, le PS et les réformistes de tout poil veulent qu’il n’existe en France qu’un syndicalisme d’accompagnement où l’entente  avec le gouvernement et le patronat  remplacerait la lutte.

 

La discussion :

 

Notons d’abord un large accord  pour que le rapport constitue la trame du document qui sera établi. Plusieurs camarades ont montré qu’un syndicalisme de classe doit établir les revendications des travailleurs avec eux, à partir de leurs besoins. Réclamer l’augmentation des salaires et une retraite décente c’est “ irréaliste ”, “ impossible à satisfaire ” décrètent les employeurs.      

 

Ce n’est pas à eux de juger si une revendication est “ réaliste ” ou non, c’est aux salariés et à eux seuls qu’il appartient de le dire. Or, aujourd’hui, ont relevé des camarades, on constate une pratique qui consiste pour l’ensemble du syndicalisme français à “ comprendre ” les soi-disant “ difficultés de la conjoncture ”, ou à s’adapter aux décisions du patronat et du gouvernement comme s’il n’y avait pas d’autre politique possible. Ce syndicalisme là mène directement à l’exploitation renforcée des travailleurs.

La discussion a aussi montré que le patronat, le gouvernement et bien d’autres encore veulent aller plus vite dans la liquidation de toute opposition syndicale qui ne pratiquerait pas cette collaboration de classe.        

Des camarades ont dit que des militants syndicaux qui luttent sans compromission sont sanctionnés. “ Au niveau européen, les dirigeants de la CES font le forcing, pour faire disparaître tout syndicat de lutte de classe ” à déclaré un intervenant.    

Mais, en face d’eux, il y a du monde qui lutte. La discussion l’a bien montré : “ Un nombre important de salariés ne sont pas près d’accepter cela ” . “ Lorsqu’on combat ces agissements, de nombreux camarades de travail nous soutiennent ”. “ Il est nécessaire maintenant d’apporter nos réponses de façon plus précise et forte ”. “ Notre intervention auprès des salariés va changer les choses. Ne tardons pas à le faire ”.       

Bien d’autres question ont été soulevées qui n’ont pas encore été discutées ou trop peu, faute de temps. Questions très importantes qu’il faut approfondir. Elles seront à l’ordre du jour des prochaines réunions, aucune ne sera laissé de côté.       

 

Le Comité National a chargé un collectif de préparer le texte d’un document qui sera prêt pour la fin de l’année 2002.

 

 

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Que s’est-il passé à VITROLES ?

 

La liste de la gauche unie vient de l’emporter sur celle de l’extrême droite. “ La nouvelle équipe est prête à l’action ” vient de déclarer le nouveau maire de la ville, un socialiste. Prête à l’action pour quelle politique ? Rappelons que c’est la politique de la gauche plurielle, au service du capital qui a aboutit au retour de la droite et à la progression de l’extrême droite dans tout le pays. La même politique ne peut produire que les mêmes effets. Et comme le maire  socialiste et son adjoint PCF ne veulent pas en changer l’extrême droite a encore de beaux jours devant elle. Pour la faire reculer il faut combattre cette politique.

 

 

******************************

 

L’agence de contrôle des fonds de pension américains vient d’annoncer que sur 100 sociétés en faillite depuis 6 mois, 42 avaient été “ labellisées ” depuis fin 2001 et 22 ont montré ensuite des comptabilités inexactes.

 

 

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GREVE CHEZ PECHINEY –RHENALU à FROGES (Isère)

 

Depuis le plan “ Challenge ” de PECHINEY ( réduction des coûts par la suppression massive d’emplois), la polyvalence et la flexibilité est le lot quotidien des salariés de FROGES. La direction refusait de discuter des revendications.

Il a fallu que la totalité des ouvriers et de la maintenance de l’usine de Froges (47 sur un total de 76 salariés) fassent trois semaines de grève pour qu’elle accepte enfin l’ouverture de discussions.

Les travailleurs réclament :

*80 euros de rattrapage de salaire mensuel (c’est la perte de pouvoir d’achat de l’an dernier). Le salaire mensuel moyen primes comprises, tourne autour de 1265 euros nets (8.300 f.). Celui de Jean Pierre RODIER, PDG de Péchiney, est de 90.000 euros (environ 600.000 f.).

*la reconnaissance des qualifications. L’informatique a été introduite dans la production, les ouvriers s’y sont formés mais ils n’ont pas eu de changement de qualification. Des ouvriers après trente ans d’entreprise n’ont aucune évolution de carrière.

*l’embauche en CDI des intérimaires qui travaillent dans l’entreprise (ils sont environ 30% de l’effectif ouvriers). En n’embauchant pas et en ne formant  pas, les patrons créent l’insécurité et la perte du savoir faire. Le laminage et le cisaillage cela s’apprend !

 

Au début de la grève, pour toute réponse aux revendications, la direction a assigné 13 salariés au tribunal. Celui-ci l’a déboutée de sa plainte, les grévistes ayant décidé de poursuivre leur mouvement en levant le blocus des entrées.

Aujourd’hui, la direction fait quelques ouvertures sur le nombre et la date d’embauches d’intérimaires, sur les évolutions de carrières et sur l’organisation du travail dans les ateliers (amélioration de la sécurité, meilleure formation du personnel sur machines). Concernant les salaires elle renvoit aux négociations nationales paritaires de l’ensemble du groupe qui auront lieu en décembre. Elle propose une prime de 80 euros suivant des critères définis par elle seule. Les grévistes ont refusé ce point.

Les grévistes, réunis en assemblée générale sous la responsabilité du syndicat CGT  qui n’a signé aucun protocole de reprise du travail, ont décidé à l’unanimité de poursuivre leur lutte sous d’autres formes. Ils font la “ grève du zèle ”, ils appliquent l’organisation du travail définie dans l’étude de postes établie en 1992 et refusent toute dérogation.

                                    *  *  *

Rolande PERLICAN leur à fait parvenir un message au nom de “ COMMUNISTES ” :

“ Nous tenons à assurer les travailleurs du total soutien de notre parti à votre lutte pour revendications…Celles-ci sont légitimes et  comme vous le dites, les profits dégagés par l’entreprise peuvent permettre de les satisfaire ”. 

 

 

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France Télécom :

opposition à la stratégie

de l’entreprise égale licenciement

 

 

Alors que les gouvernements successifs accélèrent la privatisation de France Télécom avec les résultats brillants que l’on sait, il faut absolument faire taire toute velléité de contestation.  Ainsi un bulletin interne de juillet 2002 se charge de rappeler au personnel que “ tout évènement à caractère délictueux sera sanctionné, proportionnellement à la gravité de la faute ”. A l’appui de cette menace, on apprend, dans un tableau des “ dérives constatées en 2001 et des sanctions prises en Ile-de-France ” qu’il y a eu un cas de licenciement pour “ désaccord avec la politique commerciale et opposition à la hiérarchie ”. Quelle faute impardonnable, en effet ! Le désaccord avec la stratégie des dirigeants considéré comme un comportement délictueux, il faut oser le faire !

Ce qu’on ne trouve pas dans ce document, ce sont les sanctions prévues pour ceux – au gouvernement ou au conseil d’Administration du groupe – qui sont responsables de l’état actuel de l’entreprise, dont les salariés sont aujourd’hui les premières victimes.

 

 

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LA FRANCE  DU FRIC

 

 

Lorsque BEBEAR , alors président d’AXA, a réalisé ses stocks options il a touché d’un coup ce que gagnent 200.000 salariés moyens. Les indemnités de départ de Philippe JAFFRE, jadis PDG d’ELF valaient 40.000 SMIC, celle de LEVY-LANG  ex patron  de PARIS-BAS en valaient 30.000! Mais cela n’est rien comparé aux profits que réalisent les grands groupes capitalistes financiers que ces messieurs dirigent. En 2.000, ils ont augmenté de 54%, ce qui faisait plus de 25 milliards de f. pour MICHELIN, 87 pour PSA, 51 pour le PRINTEMPS, 25 pour LAGARDERE etc…

Il y a de l’argent pour augmenter les salaires et les retraites. Il y en a pour combler le soi -disant déficit de la Sécurité Sociale (provoqué par qui ?). Il y en a pour permettre à tous ceux qui vivent en France de connaître une vie digne de ceux qui créent ces richesses que d’autres accaparent.

 

Des chiffres qui donnent le vertige

 

Les 3 multinationales les plus riches du monde disposent d’une fortune supérieure au PIB (Produire Intérieur Brut) de 48 pays en développement. Les multinationales jouent les chefs d’orchestre, le profit maximum leur sert de morale. C’est le capitalisme.

Il suffirait pourtant d’une dépense annuelle de 80 milliards d’Euros pendant dix ans pour garantir à tous les humains une alimentation adéquate, des infrastructures de santé indispensables et une  éducation élémentaire. Que représentent 80 milliards d’Euros ? Un petit quart du budget militaire des Etats-Unis, la moitié de la fortune des quatre personnes les plus riches du monde..

 

 

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LA  VERITE  SUR  LES  Etats-Unis

 

Le nombre d’américains sans assurance maladie est de 41,2 millions en 2001, soit une personne sur sept, selon les statistiques officielles du bureau de recensement publiées en septembre. Parmi les personnes âgées de 18 à 24 ans, près de 28% n’ont pas de couverture médicale précise ce bureau qui déclare encore : “ le coût des soins médicaux monte vertigineusement.

Peter KIRKPATRICK un universitaire américain vient de déclarer à un journal français : “ Il n’existe pas aux USA de véritable protection sociale pour aider financièrement les chômeurs. Ils ne peuvent que taper dans leur épargne retraite s’ils en ont une. Mais leurs retraites sont des fonds de pension et comme le marché se porte mal elles ne valent pas grand chose… Ce que vivent actuellement chômeurs et retraités est perçu comme une injustice. L’injustice d’avoir travaillé, d’avoir cotisé pendant des années pour voir leur pécule de retraite annihilé par les baisses boursières.

 

On ne peut ici qu’ouvrir une parenthèse pour mettre les français en garde contre le remplacement du système de retraite actuel par les fonds de pension adoptés par les américains ”.

 

 

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BIRMANS ET FRANÇAIS SOLIDAIRES

 

En 1962 , un coup d’état met en place une junte militaire. Ce régime a fait de la BIRMANIE un des pays les plus pauvres , où les violations des droits de l’homme sont parmi les pires, où le taux d’alphabétisation est l’un des plus bas. A l’inverse c’est le premier producteur mondial de la drogue. L’argent de la drogue ou du gaz, même quand ça sent très mauvais, c’est toujours de l’argent.

Notre gouvernement est directement complice de la situation à travers la présence du premier industriel français TOTALFINAELF. Ce groupe à investi 1,2 milliards de dollars en 1992 pour la construction d’un gazoduc appelé “ Yadana ” qui rapporte à la junte birmane un revenu de cent à quatre cents millions par ans.  C’est grâce à cette présence et à cette manne financière que la junte a une armée de 500.000 hommes, qu’elle peut acheter des MIG 29 et un réacteur nucléaire aux russes. Cette force ne peut qu’étendre et aggraver les conflits contre le peuple Birman . Ainsi une entreprise française contribue indirectement au massacre de ce peuple.

Pour la construction de ce gazoduc, la junte militaire, pour le compte de TotalFinaElf a recours au travail forcé : villages rasés, population séquestrée et contrainte au travail non rémunéré. Jusqu’à maintenant, la direction de TotalFinaElf disait ignorer la situation, ne voulant pas se mêler des affaires intérieures de la Birmanie, se réfugiant derrière une charte bidon Mais aujourd’hui, une plainte a été officiellement déposée contre TotalFinaElf. Voici ci-dessous le communiqué  de l’association SHERPA* qui en a fait l’annonce et qui soutient totalement cette action. :

“ Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée au nom de deux citoyens birmans victimes du travail forcé sur le chantier de construction du gazoduc Yadana en BIRMANIE, dont la société française TotalFinaElf est le principal opérateur.

Cette plainte pour crime de séquestration vise les dirigeants de la société TotalFinaElf et sa filiale TotalFinaElf et P. Myanmar à l’époque des faits, respectivement Messieurs Thierry DESMAREST et Hervé MADEO. Les plaignants font griefs aux dirigeants des deux sociétés françaises, d’avoir eu   recours au travail forcé en Birmanie, exercé un rôle déterminant dans leur enrôlement par l’armée birmane, dont elles ont recruté et payé les bataillons, pour effectuer, contraints et forcés dans l’intérêt des deux sociétés, des travaux sur le chantier de construction gazoduc. Les plaignants, dont l’un n’était âgé que de 13 ans au moment des faits, espèrent par cette action, voir identifiés et poursuivis les responsables des graves infractions dénoncées et par conséquent obtenir réparation des préjudices subis.

Ils attendent de la justice française, que soit amorcée, sans délai, toute investigation utile ”.

·                         l’association SHERPA est un réseau international de juristes.

 

Contactez la : E’mail : asso.sherpa@wanadoo.fr

 

 

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SOUS TRAITANCE OU MAL TRAITANCE ?

 

Sur le site de la raffinerie de Normandie du groupe TotalFinaElf ont lieu les travaux de maintenance quinquennaux des installations. C’est donc une bonne occasion pour l’entreprise utilisatrice de s’adresser directement à toute cette armée de travailleurs précaires et toujours plus exploités qui sont recrutés par des entreprises de sous traitance. L’utilisation d’une main d’œuvre bon marché souvent étrangère par les  néo-négriers du 21ème siècle a et aura des conséquences sur la sécurité dans nos sites industriels. De plus en plus, ces forçats du capitalisme mondialisé marginalisés, sont en situation de risques accrus. Des règles de sécurité élémentaires sont bafoués mais les patrons des entreprises utilisatrices n’en ont cure..

Quand les établissements concernés sont classés SEVESO, le pire est souvent à craindre, la catastrophe de TOULOUSE est là malheureusement pour le prouver.

Lors du redémarrage des installations et cela dans tous les sites industriels, les opérateurs ont des craintes pour ne pas dire plus. En effet les “ incidents ” presque accidents ou accidents sont de plus en plus fréquents dans la période suivant le redémarrage.

C’est la course au profit à court terme des grandes sociétés relayées par de plus petites qui engendre cette situation d’insécurité pour les salariés et les populations environnantes.

Travail au noir, heures camouflées, entrées clandestines sur les sites classés SEVESO, formation insuffisante, méconnaissance des produits utilisés etc… sont autant de situations qu’il faut faire cesser. Il faut respecter le code du travail, stopper la course au profit au mépris de la sécurité, donner au CHSCT la possibilité de fonctionner correctement en leur donnant des droits nouveaux.

 

 

Toulouse : AZF c’est TOTALFINAELF

 

Dans son rapport, la Direction départementale du travail de Haute Garonne indique qu’AZF “ avait perdu la maîtrise de la sécurité ”, précisant que “ les employés sous-traitants travaillaient de manière isolée et en quelque sorte livrés à eux-mêmes ”. Elle insiste sur “ l’absence de contrôle de procédures, l’absence de directives pour stockage des nitrates ” et sur les “ manquements à l’obligation d’évaluation des risques ”.

 

 

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COMMUNISTES

S’IMPLANTE ET AGIT

 

 

Merci Camarade 

 

Hospitalier retraité de la banlieue lyonnaise, content de notre journal, il vient de nous envoyer 80 euros et un mot : “ je remercie “ Communistes ” pour les informations que vous m’envoyez avec le journal. Les explications données permettent d’y voir un peu plus clair que ce que nous disent les médias habituels et aux ordres. J’apporterai encore ma contribution pour faire avancer la vérité ”.

 

 

Concours de boules

aux Clayes-sous-Bois

 

Le collectifs des Clayes-sous-Bois (78) a organisé son deuxième concours de boules, dimanche 22 septembre. Une vingtaine de joueurs, ainsi que de nombreux amis et camarades venus passer une agréable journée de détente en plein air. De nombreux lots ont récompensé les participants. Les parties souvent animées se sont prolongées autour du barbecue  et, le soir, à l’apéritif. La présence du dernier numéro du journal a été l’occasion de débattre de la situation politique et du développement de notre organisation.

Enfin, et ce n’est pas le moindre, cela a permis une rentrée d’argent non négligeable pour le collectif. Rendez-vous à l’édition 2003

 

 

Communistes 76… c’est parti

 

avec la distribution début septembre d’un premier papier, pour commencer à destination des salariés de la zone industrielle havraise qui a concrétisé la naissance de notre journal départemental.

 

 

Nantes

 

28 septembre, réunion de rentrée.

Après une discussion sur la situation économique et politique en France et dans notre région, sur l’action à mener contre les préparatifs de l’agression US en IRAK, nous avons décidé de reprendre les distributions de tracts. Le 6 octobre nous étions à Basse-Indre et nous assurons d’autres diffusions, sur l’IRAK en particulier.

Nous tiendrons Vendredi15 novembre en soirée à NANTES une réunion publique à laquelle les lecteurs du journal seront tout particulièrement invités, avec la participation d’un camarade du Bureau National. Nous voulons assurer une participation importante de la Loire Atlantique au meeting national du 17 mai 2003 que notre parti organise à Paris.

 

 

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Samedi 17 mai 2003 à 14 h

 

Nous tiendrons notre première grande réunion publique depuis la création du parti.

 

Ce sera à PARIS au Gymnase JAPY.  

 

A nous d’en faire un grand succès en y amenant de partout nos adhérents, des sympathisants, des amis.    

 

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