ALLEMAGNE,
deux poids, deux
mesures
*D’un côté, c’est l’augmentation de la
durée du travail sans augmentation des salaires, la réduction des primes
etc…
Plus de 60.000 emplois
ont été détruits au premier semestre 2004 après en avoir perdu 700.000 au
cours des deux années précédentes.
En l’espace d’un mois
les salariés d’Allemagne ont appris les menaces énormes qui pesaient sur
eux. Le groupe automobile WOLKSWAGEN envisage une réduction de 30% de ses
coûts salariaux d’ici 2001 qui menace 30.000 postes. Des « plans d’économies »
sont en cours d’application chez MERCEDES, LUFTHANSA, SIEMENS, BASF,
THYSSEN-KRUPP, MICHELIN-Allemagne etc… ( une vingtaine de grandes firmes
sont concernées). OPEL envisage la suppression de 9.000 postes d’ici
la fin 2005. SIEMENS a imposé une baisse de 10% des coûts du travail.
Le distributeur KARSTADTQUELLE a annoncé des réductions d’effectifs de
5.500 postes avant 2007.
Les syndicats européens
de la métallurgie ont appelé à une journée d’action le 19 octobre, ça ne
suffit pas !
*Pendant ce temps la
part des profits en Allemagne a bondi depuis 18 mois. « Elle est revenue au pic atteint
en 1990, juste avant le choc sur le coût du travail » écrit la
presse financière allemande.
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