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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°110 Semaine du
13 au 19 juillet 2009 Le
capitalisme épargné à Aquila en Italie ! « Le capitalisme s’en sort
plutôt bien titrait » « les Echos » voici quelques jours. Et
pour ne pas être en reste , le
socialiste Strauss-Kahn patron du FMI n’a pas manqué de délivrer un message
d’encouragement à ses pairs
(toujours selon les Echos) et d’exiger « nous devons poursuivre les
politiques fiscales, monétaires et financières ». Parmi les préoccupations de ce G8 voire
G14 l’approvisionnement dans les meilleures conditions en ressources
énergétiques reste essentiel. Comme les USA l’ont montré en Irak, ils
sont prêts à tout. C’est d’ailleurs le sens des menaces qui visent l’Iran et
tous les pays en voie de développement qui, de plus en plus
sont en concurrence avec les puissances impérialistes. Pour faire bonne mesure
(diversion oblige) ce sommet a bien sûr abordé les questions du réchauffement
climatique. Ils sont finalement tombés d’accord pour repousser à plus tard
les solutions en s’abritant derrière de solennelles promesses, par exemple
prendre des mesures pour faire baisser ce réchauffement de 2 degrés d’ici à
2020. Mais surtout l’acuité du problème de la faim dans le monde et les responsabilités
des dirigeants de ce G8 sont tellement évidentes que la question a été
évoquée, … pour ne rien décider. La FAO, des ONG, ont dénoncé
l’accaparement de millions d’hectares de terre par des états et des
multinationales chassant les paysans de leurs terres, pour permettre à ces
affameurs d’y cultiver des plantes qui, elles, leur apportent des profits
juteux. De vagues promesses, sans engagement sur la base de la bonne volonté,
sans contrainte et sous couvert d’humanisme. C’est tout ce qui ressort de
cette discussion. Le capitalisme, lui, a déjà choisi entre ses intérêts et
des centaines de millions d’êtres humains qui souffrent de la faim… Sur le fond, ces grandes
puissances sont « en quête d’un mode de gouvernance mondiale» comme le souligne
« le Monde », et pour ça elles n’hésitent pas à repenser leur
organisation. « Depuis un an, le G8 a été supplanté par les
réunions du G20, qui rassemble les vingt principales puissances de la
planète. Plus représentatives que le G8, moins ingouvernable que l’Onu, » et quelques lignes
plus loin « Le principal rendez vous international prévu n’est
donc ni ce sommet de l’Aquila, ni l’assemblée générale des nations unies,
mais le sommet prévu à Pittsburgh (Pennsylvanie) les 24 et 25 septembre…». « Le Monde »
en bon porte-parole, jette son opprobre sur l’Onu qui n’est pas
toujours suffisamment sûr pour les impérialismes dans la conduite de leurs
intérêts. Pourtant « Le Monde » sait que G8 G14 etc… ne sont que des organisations informelles n’ayant
aucune existence légale, qu’elles n’existent que par la volonté des grandes
puissances capitalistes de dominer sans partage et s’accaparer les richesses
de la planète. Malgré ces précautions,
ils craignent que la « situation
reste incertaine et des risques importants continuent de peser sur
l’instabilité économique et financière », et « les
effets de la crise économique sur les marchés du travail peuvent remettre en
cause la stabilité sociale » Comme nous, ils savent
que seules les luttes peuvent remettre en cause la toute puissance du
capitalisme, luttes résolues, déterminées et sans compromission pour
s’attaquer au capital et le
détruire.
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