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N°147
Semaine du 10 au 16 mai 2010 Amérique Latine, l’inquiétude de
l’impérialisme Promue par Fidel Castro et Hugo
Chavez en décembre 2004 à La Havane, l’ALBA, en tant que projet
d’intégration et d’unité latino-américaine, s’est développée à un rythme
soutenu. Depuis décembre 2004, des millions de personnes ont bénéficié des
soins de santé, des milliers d’autres ont récupéré la vision avec
l’ “Opération Miracle”. L’analphabétisme est éliminé au Venezuela, en
Bolivie, au Nicaragua et en Équateur… Les Etats ont atteint un niveau
d’autonomie financière et économique vis-à-vis des Etats-unis. A ces
politiques sociales, il faut ajouter des sommes énormes consacrées au soutien
des petits et des grands producteurs.
L’échange commercial avance progressivement et le lancement du
“Sucre”, une monnaie virtuelle, le
facilite.
L’attitude des États-Unis vis-à-vis de l’Amérique latine apparaît jour
après jour comme une réaction face à la constante émergence
latino-américaniste promue par l’ALBA et les positions anticapitalistes de
Cuba, du Venezuela, de la Bolivie, de l’Équateur et du Nicaragua. L’impérialisme US ne supporte plus la politique menée par les pays
d’Amérique Latine. Le pouvoir des États-Unis est chaque jour davantage remis en cause
dans cette partie du monde. Ce n’est pas le
nombre de membres, ni les résultats de l’ALBA qui trouble les États-Unis.
Leur inquiétude grandit parce que l’influence de Cuba, du Venezuela, de la
Bolivie, de l’Équateur et du Nicaragua, est indiscutable. Sans forcer
l’adhésion d’autres pays à ce projet alternatif d’intégration et d’unité
latino-américaine, les gouvernements des pays de l’ALBA ont avancé dans le
renforcement des relations Sud-Sud, aussi bien dans la région qu’au-delà de
ses frontières, notamment avec la Chine. La voie de l’émancipation enfin libre ? Il serait naïf de
penser cela. Le capitalisme ne renonce pas, il redoute la contagion : * Fidel Castro attire l’attention sur le fait que “l’Empire
est de nouveau passé à l’offensive”. * Evo Morales à propos des mises en garde de Clinton,
prévint que dans le cas d’une attaque des Etats-Unis, la région se
transformerait en un “deuxième Vietnam”. * Hugo Chavez affirme que l’Empire “est en train
d’essayer de récupérer son arrière-cour”. * Le coup d’État au Honduras contre le président Zelaya
le 28 juin 2009, le renversement de cet homme politique conservateur qui
avait osé s’écarter du chemin fixé par les USA, constitue un signal
d’avertissement aux pays membres de l’ALBA. * Au sommet de Copenhague, le Président Bolivien a lancé
le défi, consistant à organiser un référendum mondial pour décider du futur
de la planète et le Vénézuélien, démontrait qu’un changement de système
permettrait de modifier la donne climatique, il lançait un appel aux peuples
du Nord pour qu’ils se joignent à la révolution du Sud en promouvant la
révolution de toute l’Humanité sur la planète. La diplomatie de la canonnière Le coup d’État d’avril 2002 visant à renverser le président Chavez
ayant avorté, les USA passent à l’agression. * retour de la 6èmee
Flotte, en juillet 2008 dans la mer des Caraïbes et les océans entourant
l’Amérique du Sud. * renversement du président
Manuel Zelaya et de son gouvernement au Honduras * allégations de coopération
entre Caracas et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) * accord récent signé entre les Etats-Unis et la Colombie pour l’utilisation par l’armée
américaine de sept bases militaires colombiennes, s’ajoutant aux deux autres
déjà existantes. * accord de Panama pour installer quatre bases
militaires US dans ce pays * ajoutons l’Initiative Mérida ou Plan Mexique, ratifié
par Calderón, l’actuel Président, qui est en train de militariser le
territoire mexicain à un rythme plus soutenu que prévu. Créer un climat
d’instabilité. Le but est de renverser le Président du Venezuela soit par la création
de turbulences à l’intérieur du pays ou bien par la manipulation de l’opinion
publique en Colombie en faveur d’une invasion armée de ses voisins que sont
l’Équateur et le Venezuela. Le 11 décembre 2009, la Secrétaire d’État des
États-Unis, Hillary Clinton, met en garde et menace ouvertement la Bolivie et
le Venezuela, sur les relations diplomatiques qu’ils entretiennent avec
l’Iran. “Si d’aucuns veulent flirter avec l’Iran,
ils devraient en mesurer les conséquences ; nous espérons
qu’ils y réfléchiront à deux fois”, dit-elle. Les cuisants échecs de l’impérialisme US * La mise en place de la Zone de
Libre Échange des Amériques (Z.L.É.A.) ne s’est pas réalisée, c’est un échec
cuisant pour les forces impérialistes. * au Ve Sommet des Amériques, à
Trinité-et-Tobago du 17 au 19 avril 2009, Barak Obama, sous la pression a été
obligé de constater que l’ALBA était réellement bénéfique; de reconnaître le
rôle décisif des médecins cubains, et surtout, d’entendre la demande unanime
de la levée de l’embargo qui frappe Cuba. * Le 28
octobre 2009, à l’assemblée générale des Nations Unies, les États-Unis ont
subi la plus cuisante défaite face à Cuba. Des 192 pays membres de l’ONU,
seuls trois d’entre eux, les États-Unis, Israël et Palau ont voté contre la
réintégration de Cuba aux Nations Unies et deux se sont abstenus (les Îles
Marshall et Micronésie). La lutte des
peuples d’Amérique latine et de l’impérialisme notamment américain est
désormais engagée. Communistes soutient le choix de ces peuples, comme eux
notre camp, c’est celui de la Révolution. Envoyer cet article à un(e) ami(e) |