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N°148 Semaine du 17 au 23 mai 2010

 

Les partis au pouvoir changent,

La même politique reste

En Grande - Bretagne, de quel côté allait se ranger le libéral-démocrate Clegg ? Battus, les travaillistes ne détiennent plus la majorité, mais les conservateurs ne pouvaient pas diriger le pays à eux seuls.

Après avoir hésité, les libéraux-démocrates ont finalement choisi l’alliance avec les conservateurs.

Travaillistes ou conservateurs, la différence est inexistante. Le parti travailliste était au pouvoir depuis 13 ans, 13 ans au service du capitalisme. Le résultat c’est un chômage record qui dépasse les  10%, un recul énorme de l’industrie et de toute l’économie. Et dire que les syndicats britanniques les Trade – Unions, ont participé au financement de la campagne travailliste !

Le nouveau gouvernement va présenter son budget. Rien de nouveau par rapport à l’ancien. D’ores et déjà des coupes de 7 milliards d’euros ont été décidées dans les services publics (ça ne vous rappelle rien ?), la TVA va passer de 18,5 à 20%, la retraite portée à 67 ans. Leur tâche « la plus urgente » ont-ils déclaré, sera de « résorber le déficit budgétaire ». On sait qui paiera ! Tout comme en France les revenus financiers et les cadeaux fiscaux ne seront pas touchés.

En Allemagne c’est Angela Merckel et son parti la CDU (chrétiens – démocrates) qui perdent la majorité parlementaire après les élections en Rhénanie du Nord – Wesphalie, cette région de 18 millions d’habitants dont l’économie pèse autant que la Pologne et la République Tchèque réunies.. A. Merckel ira-t-elle vers des élections anticipées ou trouvera-t-elle une majorité plus large grâce à de nouvelles combines politiciennes ? La presse (« Le Figaro » entre autres) a souligné que Barak Obama a téléphoné à la chancelière pour la troisième fois en deux jours afin de réclamer « des mesures énergiques pour redonner confiance aux marchés ».

Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Assurer la domination du capitalisme par tous les moyens. « La part des salaires dans le revenu national aux Etats – Unis et dans d’autres pays développés atteint un niveau extrêmement bas » déclarait Alan GREESPAN, l’ex-président de la Réserve fédérale américaine.

La part des profits capitalistes n’a jamais été aussi élevée et celle des salaires aussi basse.

Redonner confiance aux marchés… Après la Grèce, c’est le tour de la Roumanie où les salaires de la fonction publique vont baisser de 25%, où les retraites sont réduites de 15%, c’est  aussi le tour de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, de la France.

La situation est grave. Ce n’est pas un changement de gouvernement qui l’améliorera. Tous qu’ils soient de droite ou de gauche sont au service du capitalisme. Rejetons les fausses solutions des uns et des autres qui sont une impasse totale.

En France le 27 mai, les organisations syndicales appellent à une journée de grève et de manifestations dans tout le pays.

Les capitalistes et le gouvernement, tous ceux qui les soutiennent, redoutent l’action nationale puissante de tous les exploités unis dans l’action.

Ensemble développons notre action  plus fort contre le capital sans compromis aucun. C’est uniquement de cette façon  qu’on fera reculer la finance et le gouvernement.

Que le 27 mai soit une étape importante pour développer une action de plus en plus forte.

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