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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°1.
Semaine du 12 au 18 février 2007 Quelques indices… Des articles de presse annoncent l’intention du
gouvernement de refondre et de transformer l’actuel indice des prix INSEE. Composé
actuellement de 295 postes, celui-ci est censé mesurer l’inflation et ainsi
vérifier le maintien, la stagnation ou le recul du pouvoir d’achat des
salaires, des pensions et autres indemnités. Il
est contesté depuis de très nombreuses années par tous les syndicats de
salariés ou les associations qui l’utilisaient, au motif que le panel retenu
fait l’impasse sur des besoins essentiels et prend en compte d’autres
critères qui ne doivent rien à la consommation. La CGT avait en son temps créé son propre indice,
un indice plus juste et en décalage pour cette raison avec l’indice officiel
qu’était celui de l’INSEE. Depuis
quelques années, la CGT l’a fait disparaître, ce qui avait en son temps créé
pas mal de remous en son sein. L’INSEE restait donc la seule référence
officielle. L’idée
de transformer celui-ci est d’une extrême gravité. Il ne représenterait plus
l’indice global du coût de la vie, mais serait adapté par secteur de
consommation ou de service, comme l’éducation, la culture, la consommation,
la construction, etc… On
nous laisse entendre que cela permettra de vérifier de façon plus précise
chacun des secteurs concernés, pour lesquels des négociations seraient
envisagées. La
disparition de l’indice INSEE qui sert actuellement de repère pour les
négociations de salaire aura de graves conséquences. Comment formaliser une
revendication de salaire ? Sur quelle base ? A partir d’un indice
INSEE encore plus trafiqué que l’actuel ? Plus
grave encore, l’augmentation du SMIC se déclenche dès que l’indice atteint 2 %.
Puis la commission supérieure des conventions collectives rencontre le
Ministre du travail qui une fois les avis recueillis annonce la progression
décidée. Cela c’est la loi organique qui institue le SMIC. Que deviendra
t-elle ? Il y
a de quoi nourrir une forte inquiétude, notamment avec la demande sans cesse
renouvelée du Medef de supprimer le SMIC. C’est à notre avis, l’objectif
premier de cette transformation. Le
plus choquant, c’est qu’aucun candidat, de « gauche » ou de droite,
n’a émis la moindre critique. Serions-nous les seuls à nous en
préoccuper ? Sont-ils tous d’accord ? Bonne question dans une
campagne électorale plutôt poussive sur le concret. N’est-ce pas votre avis ? Envoyer cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |