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N°204 Semaine
du 11 au 17 juillet 2011 LES PEUPLES CONTINUENT DE PAYER LA CRISE DU CAPITALISME Cette crise est loin d’être terminée. Elle
prend une nouvelle ampleur. En Europe. Les dettes des Etats,
gonflées par le sauvetage du système en 2008, explosent avec pour conséquence
un cortège de plans d’austérité. Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Italie
sont en première ligne. Soumise à la pression du FMI (C. Lagarde vient de déclarer que la Grèce
doit faire plus), de l’Union Européenne et de la Chancelière allemande, l’Italie
est sommée d’adopter sans délai un plan d’austérité de 68 milliards d’euros.
Le gouvernement italien s’exécute
donc avec le soutien de la gauche. Le secteur public est ainsi bradé au
profit du capitalisme, lequel s’empare à bon compte de pans entiers de l’économie
qui lui échappaient. Les banques françaises
qui ont massivement spéculé en exportant des capitaux en Grèce et en Italie
sont particulièrement exposées. Selon la Banque des règlements internationaux, l’exposition totale des
banques françaises en Italie, secteur privé compris, dépasserait 393
milliards de dollars Pour la Grèce, l’Irlande,
le Portugal, l’Espagne, la BNP, le C.A., Natixis, la Société Générale sont exposés
pour17, 683 milliards d’euros. Aux USA. Ils ne se portent pas
mieux. Leur dette est énorme. Le chômage remonte à 9,2%, la production
industrielle stagne. Obama veut réduire la dette de 4.000 milliards de
dollars en dix ans en taillant
dans les dépenses sociales ce qui est insuffisant pour les Républicains.
Ils ont jusqu’au 2 août pour s’entendre sur la meilleure façon de faire payer
la crise aux Américains et si le Parlement ne vote pas d’ici là le relèvement
du plafond de la dette les USA seront en quasi-faillite. En Chine. Pour la première fois
depuis 28mois, les exportations reculent tandis que l’inflation des prix des
produits alimentaires atteint 14%, celui des produits non alimentaires
+3%. Tous d’accord et
chacun pour soi. Les gouvernements
mettent les états au service du capital. Tous sont d’accord pour faire payer
la crise aux peuples avec le plan de stabilité européen, et en même temps
chacun s’emploie à préserver les intérêts de ses possédants dans les
meilleures conditions pour dépecer l’autre et pour gagner de nouvelles parts
de marchés. C’est le cas en Europe. Le capitalisme ne connaît pas la coopération.
Il ne connaît que la concurrence et ses profits. Certains en France, à droite
comme à « gauche » se saisissent de la situation pour avancer l’idée
d’un gouvernement économique européen, et de plus de fédéralisme pour résoudre
la crise. C’est un leurre pour accélérer la construction de cette Europe
capitaliste qui n’existe que pour exploiter les populations. Dette et élection présidentielle Une campagne est menée
par le patronat, des « experts », et tous ceux pour qui le capitalisme
est le seul système possible. Ils
donnent de la voix et expliquent qu’il est impossible d’échapper à
plus d’austérité, à la hausse des impôts, et à la liquidation des acquis
sociaux. Pour rendre la France compétitive il faut disent-ils du sang et des larmes. Tous les candidats déclarés
font campagne sur ces idées pour ne pas laisser à nos enfants une dette, résultat
de notre égoïsme. Ils veulent en fait nous culpabiliser, dédouaner le capital
et profiter de cette élection pour faire ratifier ces idées et conduire les électeurs
à accepter toujours plus de sacrifices. .
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