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204 Semaine du 11 au 17 juillet 2011

LES FAUCONS VOTENT LA POURSUITE DE LA GUERRE

 A longueur d’antennes et d’articles, le PS et ses alliés racontent qu'ils vont changer les choses si le peuple vote pour eux en 2012. Mais la réalité est là, quand il faut voter pour les intérêts du capital, ils sont ensemble.

Ainsi il y a 4 mois sous le prétexte de protéger la population libyenne les partis politiques français étaient à l’initiative pour que notre pays agresse la Libye et déstabilise cet état souverain sous la bannière de l’OTAN.

Aujourd’hui c’est l’enlisement et on fait peu de cas du coût exorbitant de cette guerre. Là, plus question de réduction des dépenses publiques, et tous les députés de droite et socialistes ont voté pour la poursuite de l'intervention française en Libye. Ont également approuvé la continuité de cet acte de guerre les écologistes, Noël Mamère et François de Rugy.

Ainsi ceux qui nous parlent d'éliminer Sarkozy, comme seul objectif politique, votent avec lui.

La preuve est faite une fois de plus que c'est le capitalisme et lui seul qui tient les rênes et cela se poursuivra quelque soit le vainqueur en 2012.

Soutenir un de ces partis c'est être assuré que la politique actuelle s'aggravera jour après jour.

Les peuples ne peuvent compter que sur leur lutte pour faire reculer les oppresseurs, les exploiteurs.

 Quant à la situation en Libye, si Kadhafi n’est pas un modèle, il est clair qu’il s’appuie sur la volonté d’une majorité de libyens qui manifestent contre l’agression de l’OTAN. L’OTAN qui a tué plus d’un millier de leurs compatriotes, détruit les infrastructures non pétrolières du pays et bloque tout approvisionnement par un blocus naval.

Pour le peuple libyen, l’OTAN n’est pas venu le protéger, mais conquérir le pays, et s’accaparer les matières premières. Même si les manifestations ne valent pas nécessairement approbation à la politique de Kadhafi, elles dérangent les médias occidentaux qui les passent sous silence.

En Libye comme ici, tout va dépendre de l'action de tous celles et ceux qui sont victimes de la politique capitaliste, qui en ont assez et qui veulent que ça change. N’attendons pas 2012.

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