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206 Semaine du 25 au 31 juillet 2011

 

GRECE : L’AUSTERITE AGGRAVE LA SITUATION 

En mai 2010 sous la pression du FMI et de l’Union Européenne le gouvernement socialiste grec imposait au pays un plan d’austérité brutal.

Baisse du salaire des fonctionnaires, des retraites, réduction des dépenses de l’Etat, augmentation de la TVA, augmentation de la durée de cotisation retraite, pour redresser disaient-ils les finances publiques.

Pour quel résultat ? Les finances publiques sont encore plus dans le rouge et un nouveau plan d’austérité a été mis en route encore plus dur que le premier pour obtenir un nouveau prêt.

De son coté l’économie grecque s’effondre : en taillant dans les dépenses utiles l’Etat, répondant aux exigences du capitalisme, a laminé la croissance du pays, réduit ses rentrées fiscales, alourdi sa dette. Un véritable cercle vicieux dont le peuple grec paye les conséquences.

 

Ils ne payent pas d’impôts.

Ils, ce sont les armateurs grecs et l’église orthodoxe. Cela sans frauder. Alors qu’ils disposent d’énormes richesses, la Constitution les exonèrent d’impôts. Les plans d’austérité n’ont en rien modifié cette disposition. Pas question de s’attaquer au capital et à ses meilleurs soutiens.

 

La fuite des cerveaux.

5.000 médecins grecs sont prêts à émigrer, des milliers d’autres jeunes diplômés s’apprêtent à en faire autant. Cette austérité a des conséquences immédiates et elle en a aussi à long terme.

 

La Grèce est le laboratoire européen de l’austérité.

Raison de plus pour soutenir l’action du peuple grec qui résiste. Raison de plus pour développer partout l’action contre cette politique.

 

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