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N°208 Semaine
du 08 au 14 août 2011 D'une
crise à l'autre En
2008 au plus fort de la crise et dans les mois qui suivirent, tous les
gouvernements racontaient que de nouveaux sacrifices seraient inévitables. Sacrifices pour les peuples
évidemment. En France seulement les banques et les grandes entreprises ont
reçu de l'Etat 428 milliards d'euros de prêts et d'aides multiples (rappelons
que notre budget national annuel est de 360 milliards). Aux USA la banque HSBC, annonce
la suppression de 30.000 emplois alors que ses profits atteignent 11,5
milliards de dollars. Dans ce pays la totalité des ménages se sont appauvris
en 4 ans de 7.700 milliards de dollars, un montant record! Aujourd'hui chaque
ménage américain supporte une dette personnelle moyenne équivalente à 3
années de salaire! La crise de l'emploi touche 25 millions d'américains, en
particulier les jeunes, ceci sur une population totale de 308 millions,
faites le compte. En France et partout ailleurs on
feint la surprise "la crise de 2008 à peine terminée voilà qu'une autre
apparait". Il n'y a pourtant pas lieu de s'étonner, les crises qui se
succèdent, c'est le mode même
d'existence du capitalisme. La seule solution c'est d'en
finir avec ce système lui-même Cela les dirigeants capitalistes
et avec eux tous ceux, de la droite, du PS et d'ailleurs ne le veulent
surtout pas. La seule solution à leurs yeux c'est davantage de
"rigueur" pour le peuple. "Les responsables politiques doivent
surtout accepter de prendre des mesures radicales même si c'est difficile à
accepter par les populations" osent-ils écrire. "La France
doit dès 2012 revenir à 3% de déficit
au lieu des 4,6% prévus" etc, etc... De telles déclarations se succèdent sans arrêt. On sait où nous conduit cette
politique, à des difficultés de plus en plus grandes. Trancher dans les
dépenses peut conduire au pire, vient de déclarer dans le New York Times le
prix Nobel d'Economie Paul KRUGMAN qui est pourtant très loin d'être
révolutionnaire. Seule la lutte Se compromettre avec les groupes
capitalistes et leurs gouvernements, rechercher avec eux, comme le disent en
France les dirigeants socialistes et leurs alliés, une issue "dure mais
juste" mène inévitablement à de nouvelles difficultés encore bien plus
graves, pour le peuple, pour notre pays. Il n'y a pas d'autre solution
que celle de l'action du peuple uni contre les responsables de la situation,
les groupes capitalistes et leurs gouvernements laquais. . Lire, enregistrer
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