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N°216 Semaine du 03 au 09 octobre 2011 USA : Mouvements de protestations
dans les villes Depuis le 17 septembre dernier des
manifestants se relaient dans le
quartier des affaires, près de la bourse de New York. Ils protestent contre
la responsabilité des banques et des financiers dans la crise économique actuelle
(voir notre article semaine dernière). Ils appellent
leur mouvement "Occupy Wall Street". Tout a commencé il y a deux
semaines dans un petit square près de la Bourse de New York ; une
poignée de jeunes ont occupé le square et brandi des pancartes, affirmant
suivre l'exemple des manifestants égyptiens de la place Tahrir au Caire. "Arrêtez la guerre donnez à
manger aux pauvres" pouvait-on lire. L’intervention musclée des forces
de l’ordre, l'utilisation de gaz lacrymogènes contre les manifestants a fait
monter la tension. Toujours
à New York, plusieurs milliers de manifestants ont envahi samedi dernier le
Pont de Brooklyn. La police a entrepris de les déloger et a procédé à 700
arrestations. A Chicago, troisième ville du
pays, une cinquantaine de jeunes occupe depuis 11 jours un carrefour du
quartier financier. Les mouvements de
protestations se multiplient dans les villes américaines Los Angeles, Chicago,
Boston. Menphis, ou Hawaï … Plus de 100 villes se
sont inscrites dans ce mouvement nommé Occupy Together. Une manifestation
centralisée est prévue le 6 octobre à Washington. Après trois semaines d'agitation,
les manifestants n’ont toujours pas reçu le soutien des syndicalistes. Seuls quelques syndicats
new-yorkais, du secteur de la santé (300 000 adhérents) et des transports (38
000 adhérents) ont annoncé leur soutien aux manifestants de New York, Des slogans très divers,
protestant contre l'inégalité sociale, le réchauffement climatique, la rapacité
des grandes entreprises ou les aides accordées aux banques. « Le modèle économique doit
changer. Il
est injuste que les banques soient renflouées alors que des millions de
personnes crèvent de faim. » peut-on entendre dans les
manifestations. En Espagne, en Italie, en Grèce,
en Israël, des milliers de jeunes au chômage et de fonctionnaires menacés
partagent la même angoisse face aux plans d’austérité, à la réduction des
aides publiques. Aux Etats-Unis, cette inquiétude
est dorénavant partagée par les déçus du président Barack Obama. Le
capital a pris la mesure du danger que représentent ces mouvements de
protestations qui prennent de l’ampleur, qui expriment le rejet de la
politique que veulent leur imposer les dirigeants capitalistes. La
lutte de classe s’étend, elle s’étendra de plus en plus car il s’agit de la
lutte des peuples contre un même ennemi, le capitalisme. . Lire, enregistrer et/ou
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