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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°221 Semaine du 07 au 13 novembre 2011 07 novembre 2011 Après la réunion du G20 Avec
le FMI, la BCE, l’OMC, DAVOS, le G20 et les agences de notation, le capital international s’est doté d’organisations
destinées à gérer les intérêts
contradictoires qui s’exacerbent de plus en plus à l’échelle mondiale. A cette
réunion du G20, les gouvernants des états les plus puissants (80% de la
production mondiale) sont venus
défendre les propres intérêts de chacun d’eux. Tant pis ceux des autres pays
qui ne sont pas représentés. Ce G20 revêt une particularité avec la crise de l’euro et
la situation politique et économique en Grèce. La force de la réaction du
peuple grec qui refuse dans la lutte, la mise à mal de ses acquis sociaux, la
régression économique et la mise sous
tutelle de leur pays, a troublé le jeu. Les
sommets européens de la semaine précédente avaient tout réglé. Les gouvernants tout
sourire avaient sauvé parait-il l’Europe
et l’euro sans préciser les conséquences de ce sauvetage et surtout qui
allait payer. Les Grecs, eux avaient une réponse à cette esquive. Dans un
pays où 43% des jeunes grecs de moins
de 24 ans sont au chômage, où la baisse des salaires est estimée à près de
12%, où le taux de pauvreté atteint 20% de la population, le peuple grec a
imposé un premier recul à Papandréou ; l’annonce du référendum a entraîné une grosse colère des promoteurs de l’accord
de Bruxelles et un déchaînement médiatique visant à mettre le peuple grec à
l’index. C’était prévisible, car on est loin dans le contexte grec, des « négociations »
sur les reculs entre « partenaires sociaux ». Et malgré les
magouilles politiciennes, la répression, les menaces, la mobilisation autour
d’organisations de classe tient bon. Les grecs refusent de subir la loi du
capital. Qu’il
s’agisse de la Grèce ou les autres pays d’Europe en difficulté, le G20 veut
régler le problème en faisant payer la note aux peuples. Car il veut tenir son objectif de baisser le coût de la
force de travail partout. Mais la soumission des peuples n’est pas acquise loin
s’en faut. Les luttes diverses selon les pays s’amplifient, les
mécontentements grandissent. La nécessité pour le capital d’harmoniser les
positions, de tenir des discours concertés et relayés par les médias est impérative
pour tenir sa position dominante. Un discours où se mêlent les menaces, la
culpabilisation et le fatalisme. Le G20 de
Cannes où se sont mêlés l’économie et l’avenir politique de certains a donc
« convaincu » Papandréou de renoncer au référendum et il tend la main à la droite pour poursuivre sa
politique. Un gouvernement d’union nationale est pour les réformistes un
usage courant quand il s’agit de sauver le capital. Ils sont au pouvoir pour
cela. Le G20 s’est donc achevé après une mise en demeure à l’italien
Berlusconi de prendre des mesures d’austérité draconiennes malgré ses
réticences électoralistes. Quant à la France, Fillon premier ministre a déjà
prévenu que dès lundi de nouvelles mesures d’austérité allaient être
annoncées dans le cadre du budget 2012. Comme dans les autres pays européens,
on sait déjà qui va subir ces mesures pour surmonter la crise du capitalisme. . Lire, enregistrer
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