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COMMUNISTES |
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Hebdo |
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N°221 Semaine du 07 au 13 novembre 2011 09 novembre 2011 G.20, B.20, L.20 : trois outils au
service du capitalisme mondial : trois outils utilisés contre les peuples Le
but du G20 c’est de maintenir la
domination du capitalisme dans le monde et donc de faire face aux « crises »
qu’il génère. Le G.20 représente 85% du commerce mondial et plus de 90% du
produit mondial brut. Il est formé des gouvernements des vingt plus grandes
puissances capitalistes, du F.M.I et de la Banque Mondiale. Le B.20, rassemble
les dirigeants des multinationales de ces mêmes grandes puissances et le
L.20, nouvellement créé, ce sont les organisations syndicales des pays
concernés ainsi que la C.S.I (Confédération Syndicale Internationale) Tout ce
petit monde s’est retrouvé à Nice et à Cannes pour résoudre la
« crise »que traverse le capitalisme. Et tous se sont accordés,
avec des précautions de langage selon leur représentativité, sur les moyens à
mettre en œuvre pour en sortir. Résultat :
les peuples doivent payer, on s’en doutait….. La boucle
est bouclée… pour résoudre sa crise, le capitalisme a besoin de trois
piliers : -Le
pouvoir politique, représenté les gouvernements, (G.20) -la
machine à exploiter les peuples, représentée par les patrons, (B.20) -Les
syndicats pour intégrer les travailleurs au système (L.20) C’est
ainsi que les patrons recommandent aux pouvoirs politiques complaisants, les
mesures nécessaires pour préserver leurs profits tels que baisse du
« coût » du travail, la casse des acquis sociaux, la privatisation
de la santé, de l’énergie, des services publics, etc...
Tout ceci en maintenant une paix
sociale acceptable bien sûr, et ça c’est le rôle des syndicats, tous devenus
complaisant à l’égard du capital. Les
partis politiques révolutionnaires ayant disparu ou étant extrêmement faibles,
la voie est libre pour surexploiter les peuples. C’est la
situation que vivent les travailleurs en Grèce, Italie, Allemagne, Espagne,
Portugal, France, U.S.A, Israël, bref dans le monde entier. Et chacun
y va de son couplet pour justifier leurs sales coups :
« catastrophe mondiale » « séisme nucléaire » « le
système va exploser » (si seulement !!!). Tous les qualificatifs
sont employés pour tenter d’expliquer que la seule voie pour sauver le monde
(capitaliste) ce sont des sacrifices
supplémentaires que les peuples doivent supporter. Journaux, radios,
télévisions, tout est mis en œuvre pour faire peur et travailler les
consciences. Mais
malgré le poids du capital, les luttes
se développent dans tous les pays touchés par la « crise ». C’est ce
qui fait peur aux grandes puissances qui tentent de récupérer les mouvements
sociaux à leur profit. Les
syndicats sont utilisés comme amortisseurs pour endiguer les luttes. Le L.20
en est une démonstration. Dans sa
déclaration du 4 Novembre, à la rédaction de laquelle ont participé
activement la CFDT et FO (et approuvée
par la C.G.T), la Confédération Syndicale Internationale vient au secours du
système. Aucun mot sur la racine du mal, le mot capitalisme n’est jamais
prononcé. Par contre, la C.S.I déplore « l’intensification de la dette
souveraine » et préconise que « les gouvernements mettent en place
une coopération internationale pour réduire les facteurs de la hausse sans
précédent de la dette publique ». Aucun mot sur l’origine de cette dette.
Au contraire, elle propose que « le G.20 et le F.M.I doivent appuyer la
restructuration de la dette là où elle est nécessaire » Et d’autres
perles du genre : « Il faut
réformer le modèle économique des agences de notation » ou encore
« les organisations syndicales internationales demandent aux dirigeants
du G.20 d’envoyer un message de confiance aux ménages salariés », et
pour finir « l’Allemagne s’en tire mieux grâce aux accords sur la
flexibilité du travail et les dispositifs de chômage partiel ». Tout est
dit, sauf sur les luttes des peuples, au contraire, la C.S.I craint que si
des solutions ne sont pas mises en œuvre, une « explosion sociale »
pourrait avoir lieu. Elle
insiste fortement (11 fois dans le texte) sur la nécessité d’un « dialogue
social » et d’un « travail en commun ». Elle conclut même par
un vibrant « La consultation des partenaires sociaux doit être étendue
de manière systématique dans tous les processus du G.20 » en faisant
allusion au prochain qui doit avoir lieu au Mexique en 2012. Les
travailleurs ne peuvent compter que sur leurs luttes pour changer tout çà,
reconstruire des partis politiques révolutionnaires, comme nous l’avons fait
avec « Communistes », et
des syndicats de lutte de classe qui n’existent plus. Cela devient urgent. . Lire, enregistrer et/ou imprimer
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