|
|
|
|
|
|
|
COMMUNISTES |
|
|
Hebdo |
|
|
|
|
|
|
N°224 Semaine du 28 novembre au 04 décembre 2011 27
novembre 2011 Faire
main basse sur les états, prochaine étape du capitalisme européen Le
mot démocratie n’a aucun sens au sein du système capitaliste. Les
travailleurs d’où qu’ils soient, ont toujours arraché leurs acquis par les
luttes. Le vote « démocratique » dans la conception capitaliste, ne
sert qu’à mettre en place un pouvoir politique au service du capitalisme qui tire ainsi sa « légitimité »
des urnes pour imposer ses décisions
et dominer les peuples. Les exemples ne manquent pas aujourd’hui avec la
« crise » que le capital veut faire payer aux populations. En
Europe, ce ne sont pas moins de 7 gouvernements qui ont été remplacés,
d’autres n’en doutons pas, vont subir le même sort dans les mois qui viennent. Ces
gouvernements, à la botte du capital mais confrontés aux luttes, n’ont pas pu
aller assez loin dans les décisions que les grandes puissances européennes
leur dictaient. C’est particulièrement évident et visible pour ce qui
concerne la Grèce, l’Espagne et l’Italie, mais ce sont tous les pays
européens qui sont visés. Le capitalisme n’accepte plus de gouvernements
nationaux. Même très complaisants, ils représentent un obstacle à son
développement. Le capital veut dominer tous les peuples sans aucune
contrainte. En Europe, il a choisi l’Allemagne et la France, les deux plus
grandes puissances dans la zone, pour mener le bal. La volée de bois vert
infligée par A. Merkel et N. Sarkozy à Papandréou, ex premier ministre grec
lors de l’épisode du référendum, en est une démonstration. On le voit
aujourd’hui avec la multiplication des rencontres franco-allemandes dans le
seul but d’organiser une « économie européenne fédérée » dans
laquelle les pays de la zone euro seraient contraints à respecter les règles
du « marché ». Actuellement,
les parlements ne servent qu’à enregistrer les décisions prises par Bruxelles
pour les faire appliquer aux peuples européens. Pour la commission européenne
ce n’est pas encore assez. Celle-ci
« veut obtenir davantage de pouvoir sur la formation des budgets nationaux.
La commission veut, en outre, évaluer ces budgets avant qu’ils n’entrent en
vigueur » selon le ministre des finances allemand. Merkel et Sarkozy
sont chargés de modifier les traités européens en ce sens pour les faire
adopter par les gouvernements des 27 pays de la zone euro. On sait pourquoi
aujourd’hui l’Espagne, l’Italie, la Grèce sont dirigés par des financiers
triés sur le volet. Il n’y a que la lutte des
peuples pour faire reculer l’Europe capitaliste. Et des luttes, il y en a
dans tous les pays ou le capital sévit. Elles se multiplient et se
confortent, en Grèce bien sûr mais aussi en Italie, en Espagne, en Ecosse, en
Hongrie, en Pologne. Grève générale le 24 Novembre au Portugal, grève dans la
fonction publique le 30 Novembre au Royaume Uni, grève également le 30
Novembre dans les services publics de toute l’Europe. Le 8 Décembre, grève
dans les services publics en Italie. Le 13 Décembre, action
interprofessionnelle en France. Le chemin est encore long pour vaincre
capital, mais la voie est bonne, c’est la seule à emprunter si les peuples
veulent garder la main sur leur avenir. En Espagne aussi Le 20 novembre, le socialiste Zapatero a passé la main
au candidat de la droite, laquelle droite avait passé la main au socialiste
Zapatero etc… etc… En Espagne comme ailleurs, gauche et droite alternent au
gouvernement. C’est le moyen de poursuivre la même politique au service du
capital et de l’aggraver. . Lire, enregistrer et/ou
imprimer ce texte au format PDF (2 pages) . |
|