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247 Semaine du 07  au 13 mai 2012

 

10 mai 2012

A peine élu, il roule pour eux

 Le 15 mai se déroulera la passation de pouvoir entre Sarkozy et Hollande. Dans la foulée, le gouvernement, fruit de marchandages, sera nommé. De nombreux déplacements du nouveau Président suivront aussitôt après pour rencontrer ses différents collègues et dirigeants d'instances internationales. Ils vont caler ensemble leurs attentes et exigences réciproques en fonction des intérêts du capital multinational, sur fond de concurrence mais pas d'adversité. Le capital doit rester maître du jeu. Dès le lendemain de son investiture, rendez-vous est pris avec Merkel  avec en toile de fond le « modèle allemand » et ses exigences.

Quelques jours plus tard les 18 et 19 mai à Washington, se déroulera le G8 qui comprend les 8 pays capitalistes les plus puissants du monde. Là encore si les choses sont compliquées, il conviendra de s'entendre dans cette instance qui de fait est la représentation mondiale du capital et de son emprise. C'est toujours aux USA, à Chicago cette fois que les 20 et 21 mai se tiendra la réunion de l'OTAN. Et là non plus, pas d'inquiétude pour cette organisation militaro-politique. Nous gardons en mémoire les déclarations du candidat Hollande sur le maintien de la France dans l'OTAN et sur le budget militaire de notre pays.

A la mi-juin François Hollande se retrouvera au Mexique près d'Acapulco à la réunion du G20, cet élargissement du G8 où viennent s'aiguiser et s'affirmer d'autres appétits de capitalistes qui revendiquent leur part du gâteau.

Vient ensuite toujours à la mi-juin une réunion mondiale sur l'environnement où est évoqué pour le décor l'avenir de la planète. L'essentiel, à savoir des enjeux financiers et industriels considérables, se déroulera dans les coulisses toujours en termes de concurrence et d'intérêts particuliers.

Dernière étape mais pas la moindre,  le conseil européen fin juin. Toujours  pas de surprise et même règle du jeu. Le capital est en crise et il doit présenter la note de cette crise aux peuples européens qui rechignent de plus en plus à payer et le font savoir avec force et détermination. Là encore le président socialiste, européen tout aussi convaincu que son prédécesseur, ne posera aucun problème à ses partenaires.

Les mesures prises contre les populations d'autres pays européens mises sous le coude pour cause électorale en France vont tomber. Notre pays va se trouver confronté à cette réalité qui exigera une riposte. Alors pour calmer le jeu une « conférence sociale » une de plus,  est convoquée en juillet avec les « partenaires sociaux », patronat et dirigeants syndicaux côte à côte, comme d’habitude.

On connaît la musique. Pour que le capitalisme demeure il faut que les Présidents  changent. Jusqu’à ce que la lutte du peuple impose un changement véritable.

 

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