---

 

 

 

 

COMMUNISTES

 

Hebdo

 

---

 

 

 

Retour ACCUEIL

 

 

 

 

 

N°24  Semaine du 27 août au 02 septembre 2007

 

La rentrée avec « COMMUNISTES »

A partir du 29 août et pour trois jours, les patrons se retrouvent comme chaque année pour l’Université d’été du MEDEF. Sarkozy y participera avec plusieurs ministres de son gouvernement. Avec Chérèque de la CFDT et Mailly de FO qui apportent ainsi leur caution au patronat. C’est la première fois qu’on voit ça, jusque-là aucun dirigeant syndical n’avait osé le faire.

 

En plein accord avec le MEDEF, Sarkozy entend profiter de l’occasion pour donner le 30 août le coup d’envoi de ce qu’il appelle la deuxième phase de ses réformes. Parmi celles-ci la « modification du marché du travail »     (entendez les « assouplissements » à apporter aux règles de licenciement) ainsi qu’une nouvelle phase de la réforme des retraites.

 

Dès le 10 septembre, le gouvernement s’attaquera directement aux salaires puisqu’il veut « identifier les conditions de l’équilibre entre les contraintes de compétitivité des entreprises et la rétribution des salariés ». Ce qui signifie qu’il a l’intention de réduire encore et, de beaucoup et vite, le pouvoir d’achat et les salaires des travailleurs. Baisser « le coût du travail », tout est tourné vers ça.

 

A son tour Fillon a bien précisé qu’il ne s’agissait là que d’une première étape, puisque le dernier trimestre 2007 et l’année 2008 allaient être marqués par des réformes « structurelles » (nouvelles attaques contre la Sécurité Sociale et le système de santé, TVA sociale, nouvelles réductions de milliers d’emplois).

 

Patronat, MEDEF, gouvernement, tout ce monde marche la main dans la main ce qui n’a rien d’étonnant.

 

Mais ce qui est inadmissible c’est que des dirigeants syndicaux participent à une telle réunion, entièrement dirigée contre les salariés. Patrons et travailleurs, ensemble pour assurer les profits (appelés pudiquement « compétitivité ») des entreprises, patrons et ouvriers côte à côte, c’est le monde à l’envers.

 

Difficile pour le PS de jouer les opposants, quand l’objectif proclamé de ses dirigeants et de sa candidate à la présidentielle c’est aussi de « sauvegarder les entreprises et leur « compétitivité ». A partir de là il est impossible de se différencier de la droite autrement que par des mots, on s’en est aperçu pendant la campagne électorale.

 

Ce qui reste du PCF parle d’union avec le PS et ceux qui combattent le capital. L’ennui c’est que le PCF ne le combat plus depuis déjà longtemps et que le PS ne l’a jamais combattu.

Quant à la LCR, elle propose (pour le moment) la création d’un parti fourre-tout  rassemblant « la gauche ». On voit d’emblée où tout cela peut mener.

 

L’élection présidentielle a confirmé une fois de plus la faillite de cette « gauche », incapable de s’opposer sérieusement autrement qu’en paroles aux forces du capital et à ses attaques. Cette « gauche » incapable de barrer la route au pouvoir en place.

 

Pour faire reculer le patronat et le gouvernement et tous ceux qui le soutiennent, les salariés ont besoin d’un parti révolutionnaire véritable. C’est ce parti que nous avons créé en 2002. Vous pouvez compter sur lui pour mener le combat.

 

Envoyer cet article à un(e) ami(e)

Haut de page

 

http://www.sitecommunistes.org