Des luttes d’envergure ont lieu dans
plusieurs pays de l’union européenne. En Espagne où des centaines de
milliers de manifestants refusent les différents plans de rigueur prévus et
soutiennent les mineurs en grève depuis plus de 60 jours.
En Grèce, au Portugal, en Italie,
en Belgique, les luttes se développent contre les différents plans
d’austérité appliqués par les gouvernements pour la plupart
sociaux-démocrates afin d’augmenter le taux de profit capitaliste. En
Angleterre des grèves sont annoncées à l’ouverture des J.O. par les
gardes-frontières, les cheminots, les conducteurs de bus et de métro.
Il devient urgent de sortir de la
spirale capitaliste de toujours plus de recherche de profit en
« abaissant le coût du travail » et en « augmentant la
compétitivité ».
Ce sont les salariés et leurs
familles qui paient le prix de cette course effrénée au profit dans
laquelle l’Europe est engagée avec l’aide inconditionnelle des gouvernants
en place.
La seule voie est de s’attaquer à
la domination du capital en fédérant aujourd’hui les luttes au niveau
européen sans attendre le mois d’octobre comme le prévoit la C.E.S.
Depuis 1999 la C.G.T. est adhérente
à la C.E.S. dont la vocation première devrait être la défense des
travailleurs européens. Le « dialogue social » voulu par les
centrales syndicales et le patronat, le réformisme social-démocrate
freinent l’action et ce n’est pas un calendrier de réunions décidé à la
« conférence sociale » de mi-juillet qui changera le fond des
problèmes cruciaux que subissent les salariés. Les syndicats se prêtent au
show médiatique et se félicitent de la démarche gouvernementale.
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Dans cette période, il est
primordial de développer les luttes car seul le combat de plus en plus fort
et massif les fera reculer. Ce ne sont pas les discussions de salons qui
arrêteront le capital dans sa recherche d’accumulation de profits.
Le Medef se réjouit des positions
du nouveau gouvernement et de l’intégration des centrales syndicales. Il
poursuit ainsi son vieil objectif de l'association
« Capital-Travail »
La C.E.S. est intégrée à une
construction européenne capitaliste en liaison avec le patronat et les
gouvernements européens.
Le capitalisme européen veut aller
beaucoup plus loin pour élever son taux de profit. Pour être
« compétitif » il doit baisser le plus vite possible le «
coût du travail » en accélérant l’exploitation des salariés.
Les mesures d’aides annoncées à la
filière automobile par le ministre du « redressement productif »
en sont l’exemple concret. L’objectif est de faire payer au peuple les
licenciements programmés par les
constructeurs automobiles, équipementiers et sous-traitants alors que
ceux-ci ont touché des milliards d’euros de cadeaux et de subventions sous
différentes formes. Il est temps d'exiger la restitution de ces milliards
qui ont conduit au pillage industriel et gavé les actionnaires. L’industrie
doit être maitrisée par le peuple pour son développement.
Face à la
situation, seul notre parti « Communistes » appelle à développer
les luttes en France et en Europe,
contre l’exploitation capitaliste, pour une propriété sociale des
moyens de production et d’échange.
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