Les plans d’austérité contre les peuples sont renforcés partout
en Europe. Les suppressions d’emplois, les fermetures d’entreprises se
multiplient en France.
C’est « la crise » entend-on
partout. La « crise » ? Pour qui ? Le capitalisme créé
ses propres crises, il en a besoin pour dominer les peuples et accroître
ses profits.
Les entreprises du CAC 40 (les 40 plus
grosses entreprises françaises cotées en bourse) publient leurs résultats
financiers du premier semestre 2012.
31 sur les 40 viennent de le faire, 29 sont
bénéficiaires et 15 affichent des résultats en hausse.
Le total des profits réalisés par ces 31
entreprises s’élève à 34 Milliards d’euros en 6 MOIS !!
Quelques exemples : Total 5,3
Milliards, BNP Paribas 4,7 Milliards, Sanofi-Aventis 3 Milliards, EDF 2,8
Milliards, Axa 2,6 Milliards, GDF Suez 2,3 Milliards, France Télécom 1,7
Milliards etc... On peut remarquer que ces entreprises annoncent ou ont
déjà appliqué des hausses de prix, c’est le cas de Total, EDF, GDF-Suez, ou
des licenciements comme Sanofi qui supprime 5000 emplois.
La « crise » est un des outils du
capital pour renforcer l’exploitation des peuples.
Qui en parle ?
Silence total du gouvernement actuel. Ce
n’est pas étonnant, F. Hollande vient de rencontrer les patrons des plus
grandes
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entreprises allemandes et françaises, ils
sont d’accord pour poursuivre cette politique.
Silence des partis politiques de tous bords
qui ne font que pleurer sur la misère du monde sans jamais remettre en
cause le capitalisme et son mécanisme destructeur. Les solutions qu’ils
proposent ne consistent qu’à gérer le mieux possible le système actuel.
Les profits explosent, les places
boursières aussi.
C’est au moment où la Grèce, l’Espagne,
l’Italie, et d’autres pays s’enfoncent dans la récession que les profits
boursiers s’envolent.
L’indice Eurostoxx qui réunit les 600 plus
grosses entreprises européennes, indique que leurs actions ont augmenté de
7,5 % depuis le 25 Juillet. Les bourses italienne et espagnole ont
gagné 20% depuis le 24 Juillet. Le CAC 40, c’est 9% depuis le 1er
Janvier 2012, Francfort c’est plus 18%.
Plus les plans d’austérité sont sévères,
plus les peuples souffrent et plus les profits explosent.
Il faut arrêter ça !! Et il n’y a
qu’une solution : la lutte.
Le syndicalisme français ne répond pas
actuellement à cette exigence, il est engagé dans la gestion du capital au
travers du « dialogue social ». Les luttes, leur développement,
sont les conditions incontournables pour satisfaire les besoins sociaux
mais aussi pour construire un syndicalisme de classe.
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