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N°26  Semaine du 10 au 16 septembre 2007

 

Quatre mois après les présidentielles :

Bilan et prévisions

Une politique qui met la société au service exclusif du capital.

Priorité du marché (le capital) sur l’état et la nation.

Priorité du privé sur le public.

Priorité des accords contractuels (branches ou entreprises) sur le code du travail.

Effort idéologique pour démontrer qu’aucune autre politique économique et sociale n’est possible.

Recherche du consensus sur les solutions à mettre en place.

Acceptation officielle et tonitruante du capitalisme comme seul système économique possible par le PS et bien d’autres. (J. Attali annonce que la croissance n’est ni de gauche ni de droite,  H. Védrine  propose de changer de stratégie pour sortir du consensus de méfiance des Français vis à vis de la mondialisation.)   

Mise en place de multiples commissions, groupes, composés de membres de droite et de gauche pour justifier les décisions à prendre.

Réunions syndicats patronat sur une série de questions sociales avec l’obligation de déboucher sur des accords avant la fin 2007, sinon voie législative. Dans les deux cas, le Medef est gagnant, la négociation sans lutte conduit à de nouveaux reculs sociaux.

Présence permanente dans les médias.

 

RAPPEL DU BILAN (se reporter sur le site pour une analyse plus approfondie)

 

Salaire : pas de coup de pouce au SMIC, la solution étant de travailler plus pour gagner plus.

Mise en place d’un comité de personnalités « indépendantes » chargées de veiller à « l’évolution du SMIC.

L. Parisot : la fixation du smig doit résulter uniquement de paramètres économiques, comme l’inflation, la productivité, la croissance. N.Sarkozy : le SMIC doit être soumis à plus de rationalité économique.

 

Remise en cause du droit de grève avec le service minimum dans les transports pour commencer.

 

Autonomie des universités, avec l’entrée du capital dans les universités pour dispenser un enseignement au plus près des désirs du patronat. Ce n’est qu’une première étape.

Crédit d’impôt recherche. Il est porté de 10 à 30% des dépenses de Recherche et Développement jusqu’à 100 millions € par an.

 

Loi sur la récidive. Nouveau texte aggravant les peines, les élargissant aux mineurs.(le sixième en cinq ans).

 

LES PREVISIONS :

Attaque en profondeur contre le droit du travail et les garanties sociales qui subsistent (au nom de la « modernisation du marché du travail).

 

Protection sociale. Objectif : « trouver des financements moins pénalisants pour l’économie » (R.Bachelot).  Franchise de 50 € par an sur les médicaments et les transports médicaux. Coût pour les assurés 800 millions par an.

Nouvelles propositions à l’étude pour remettre en cause le principe suivant lequel chacun paie selon ses moyens et reçoit suivant ses besoins (tout ça au nom de la solidarité !).

 

Retraite. Suppression des régimes spéciaux. Allongement de la durée de cotisation, age de départ porté à 61 ans puis 62 (pour commencer).

 

Formation. Proposition : que les salariés participent eux-mêmes directement à son financement en y consacrant leurs indemnités de licenciement ou leurs RTT.

Seuils... H. Novelli, secrétaire d’état aux entreprises vient de constituer un Conseil des Entrepreneurs – tous des patrons - pour l’aider à faire des propositions « libérant  l’entreprise des contraintes administratives ». N. S. a donné l’assurance au Medef que les patrons ne seraient plus poursuivis au pénal. Il va faire modifier la loi : Protestation des magistrats.

 

Privatisations. GDF, fusion avec Suez. En cours : AREVA, avec la constitution du groupe comprenant Alsthom dont Bouygues est actionnaire.  Aéroports de Paris est aussi sur la liste.

 

Immigration. Refus de la régularisation des sans papiers. Expulsion de 25000 clandestins par an. Nouvelle loi en préparation pour rendre plus difficile le regroupement familial. Quota pour la venue de travailleurs suivant les besoins du patronat.

 

Les discussions syndicats MEDEF se sont engagées le 7-09 sur le contrat de travail. Le patronat exige de nouvelles facilitées de licenciement, la « séparabilité à l’amiable ». Premières réactions syndicales (FO, CFDT) inquiétantes.

 

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