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275 Semaine du 26 novembre au 02 décembre 2012

 

27 novembre 2012

Renault : le chantage continue

 

 

Après avoir obtenu des syndicats espagnols un accord qui remet en cause salaires et avantages acquis (voir Communistes hebdo No 273) la direction de Renault annonce la création de 1300 emplois en Espagne et la production de 240.000 voitures supplémentaires.

Information reprise largement par les médias pour faire passer l’idée : acceptez moins de salaire, travaillez plus, soumettez vous à toutes les exigences patronales et vous garderez peut être votre emploi.

 

Renault affirme que ses usines françaises et européennes sont en surcapacité par rapport aux ventes et que cela va durer. D’où les multiples jours de chômage. 

 

Si cette annonces se réalise où seront vendues les voitures produites en Espagne ? Pas dans ce pays ou les ventes s’effondrent. En Europe ou dans le reste du monde ? Certainement pas. En France ? Cela conduirait à la fermeture de pratiquement tous les centres de production.

 

Ne pas céder au chantage, agir pour les salaires, l’emploi, de meilleures conditions de travail est la  seule réponse qui tienne.

 

Renault Bursa (Turquie)

Les ouvriers de cette usine qui produit des Clio rapatriées en France viennent de faire deux jours de grève pour une augmentation de salaire. La direction proposait une augmentation de 18%. Insuffisant ont répondu les ouvriers qui réclament 40% en raison de l’inflation et du retard accumulé. Le syndicat officiel a refusé de les soutenir, la direction a envoyé la police pour briser le mouvement.

Cela ne mettra pas fin à la juste lutte des ouvriers.

 

°       °      °

 

Les petits enfants de Louis Renault une nouvelle fois déboutés

 

Les petits enfants du collaborateur des nazis Louis Renault ont engagé devant la justice la demande de  réhabilitation de celui-ci et à travers lui tout l’ensemble du patronat qui s’est mis au service de l’occupant.

Ils viennent pour la deuxième fois d’être débouté de leur demande par la Cour d’Appel de Paris.

Ils ne lâchent pas prise. Ils affirment vouloir aller en Cassation voire devant la Cour Européenne.

Ne baissons pas la garde. Les collabos de l’occupant nazi ne doivent pas être réhabilités.

 

 

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