La cellule Université Recherche de « Communistes »
a organisé le 15 avril, avec des amis
africains,
une réunion de travail sur la situation en
Afrique. Cette situation est marquée est marquée,
par une intense activité de l’impérialisme y
compris au plan militaire. Les évènements du Mali, de
la Côte d’Ivoire, de la Libye,
etc…, en
sont révélateurs évidents.
Les intervenants
ont noté que le maintien de forces militaires
étrangères (françaises pour l’Afrique de l’Ouest),
constitue le moyen de s’assurer, par la force, la
« loyauté » de régimes fantoches que l’on
peut changer au gré des besoins et des exigences de
l’impérialisme. Les interventions militaires
ouvertes visent à assurer la pérennité des
activités économiques des groupes multinationaux
empêchant les États concernés d’assurer leur propre
développement.
La
question des luttes et des forces sociales capables
de les porter est apparue comme primordiale pour changer
le rapport des forces.
Le
mécanisme de pillage économique au travers du
« franc CFA » a été démontré. Des nuances
sont apparues sur le fait que la monnaie ne pouvait
résumer totalement la question de l’indépendance et
de son orientation politique.
Cette
question renvoie à un débat ancien, à savoir celui
du soutien ou non à des bourgeoisies nationales.
Des intervenants ont fait observer que ce débat est
aujourd’hui largement dépassé du fait de la nature
des forces dirigeantes toutes liées localement à
l’impérialisme.
L’impérialisme
n’est pas un concept abstrait, l’impérialisme c’est
le stade suprême du capitalisme comme le disait
Lénine, c’est une réalité que subissent avec plus
de férocité aujourd’hui les peuples et les nations
opprimées. La guerre économique et militaire qui se
cache sous le nom de « mondialisation » rend
le monde plus instable et plus invivable, a
souligné un de nos camarades dans son intervention
d’ouverture.
Confronté aux puissances
émergentes, la marge de manœuvre de l’impérialisme
français se trouve de plus en plus réduite un peu
partout. Les capitaux sont arrivés à un stade
où ils se
doivent de conquérir de nouveaux marchés au-delà
des frontières nationales. Aujourd’hui le partage
de l’Afrique étant terminé, les agissements de l’Etat
français rentrent plus que jamais en conflit avec
les nations et les peuples qu’il tente de dominer
sur le continent africain. Plus que jamais son
objectif demeure de s’accaparer de nouveaux marchés
au détriment des peuples. Face
aux agissements des impérialistes dans leur lutte
pour le partage de zones d’influence, la solidarité
s’impose plus que jamais.
La nécessité de l’unité des peuples et des
nations opprimés est évidente pour beaucoup de
militants et d’organisations. Nous voyons que la
mise en œuvre de son application est beaucoup plus
compliquée. Pourquoi ? A partir d’un bref
rappel des évènements récents en Afrique nous
tâcherons d’apporter des solutions concrètes pour
faire avancer notre combat commun.
Nous
avons décidé de continuer notre travail commun, de
mettre en place un réseau d’information mutuel. Le
groupe qui a animé la réunion se réunira
prochainement et fera des propositions de travail
en direction des salariés.
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