COMMUNISTES

 

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N°296   Semaine du 22 au 28 avril 2013.   

 

23 avril 2013

Cellule de « Communistes », Université recherche :

Rencontre avec des amis africains

 

 

La cellule Université Recherche de « Communistes » a organisé le 15 avril, avec des amis africains,  une réunion de travail sur la situation en Afrique. Cette situation est marquée est marquée, par une intense activité de l’impérialisme y compris au plan militaire. Les évènements du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, etc…,  en sont révélateurs évidents.

Les intervenants ont noté que le maintien de forces militaires étrangères (françaises pour l’Afrique de l’Ouest), constitue le moyen de s’assurer, par la force, la « loyauté » de régimes fantoches que l’on peut changer au gré des besoins et des exigences de l’impérialisme. Les interventions militaires ouvertes visent à assurer la pérennité des activités économiques des groupes multinationaux empêchant les États concernés d’assurer leur propre développement.

La question des luttes et des forces sociales capables de les porter est apparue comme primordiale pour changer le rapport des forces.

Le mécanisme de pillage économique au travers du « franc CFA » a été démontré. Des nuances sont apparues sur le fait que la monnaie ne pouvait résumer totalement la question de l’indépendance et de son orientation politique.

Cette question renvoie à un débat ancien, à savoir celui du soutien ou non à des bourgeoisies nationales. Des intervenants ont fait observer que ce débat est aujourd’hui largement dépassé du fait de la nature des forces dirigeantes toutes  liées localement à l’impérialisme.

L’impérialisme n’est pas un concept abstrait, l’impérialisme c’est le stade suprême du capitalisme comme le disait Lénine, c’est une réalité que subissent avec plus de férocité aujourd’hui les peuples et les nations opprimées. La guerre économique et militaire qui se cache sous le nom de « mondialisation » rend le monde plus instable et plus invivable, a souligné un de nos camarades dans son intervention d’ouverture.

Confronté aux puissances émergentes, la marge de manœuvre de l’impérialisme français se trouve de plus en plus réduite un peu partout. Les capitaux sont arrivés à un stade où  ils se doivent de conquérir de nouveaux marchés au-delà des frontières nationales. Aujourd’hui le partage de l’Afrique étant terminé, les agissements de l’Etat français rentrent plus que jamais  en conflit avec les nations et les peuples qu’il tente de dominer sur le continent africain. Plus que jamais son objectif demeure de s’accaparer de nouveaux marchés au détriment des peuples. Face aux agissements des impérialistes dans leur lutte pour le partage de zones d’influence,  la solidarité s’impose plus que jamais.

La nécessité de l’unité des peuples et des nations opprimés est évidente pour beaucoup de militants et d’organisations. Nous voyons que la mise en œuvre de son application est beaucoup plus compliquée. Pourquoi ? A partir d’un bref rappel des évènements récents en Afrique nous tâcherons d’apporter des solutions concrètes pour faire avancer notre combat commun.

Nous avons décidé de continuer notre travail commun, de mettre en place un réseau d’information mutuel. Le groupe qui a animé la réunion se réunira prochainement et fera des propositions de travail en direction des salariés.

 

 

 

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