COMMUNISTES

 

Retour à l’accueil

 

N°299  Semaine du 13 au 19 mai 2013

 

14 mai 2013

Bengladesh : pas de fatalité

mais la logique meurtrière du capital

 

 

Il y a deux semaines, dans la banlieue de Dacca, un immeuble abritant des ateliers où travaillaient des milliers d’ouvriers du textile s’est effondré faisant plus de mille morts. Si un grand émoi a résulté de cette tragédie, les responsabilités en ont été soigneusement cachées. En effet, les conditions de vie et de travail des ouvriers dans ce pays sont proches de l’esclavage.  L’exploitation capitaliste y est féroce. Pour un salaire de moins de 40 Euros par mois, obtenu après des luttes difficiles, les salariés travaillent à la limite de ce que peut supporter un être humain. Les enfants sont aussi de la partie. Les conditions de vie et de logement sont terribles. Tout cela n’est pas le fruit du hasard. Les grands groupes capitalistes de la mode se fournissent en vêtements à des prix défiants toute concurrence et ces productions sont mises en vente sur le marché occidental. Les profits sont énormes. Ces groupes capitalistes qui se glorifient de leur responsabilité économique et sociale masquent la vérité : c’est de la surexploitation des salariés du Bengladesh qu’ils tirent leurs profits.

Les ouvriers du Bengladesh ne sont pas inactifs, contre un pouvoir vendu aux multinationales, ils mènent des luttes pour leur survie et obtiennent des succès revendicatifs malgré une répression terrible. Notre solidarité va aux ouvriers du Bengladesh, à leur parti communiste et à leurs organisations syndicales de classe. 

 

 

Lire, enregistrer et/ou imprimer cet article au format PDF (1 page)

Haut de Page

Envoyer cet article à un(e) ami (e)