En soutenant militairement les "rebelles" les
occidentaux ont déstabilisé le pays, cela ne leur suffit
pas !
Le Daily –Telegraph du 16 septembre, estime que près de la
moitié des forces rebelles est constituée de djihadistes et
d'islamistes membres de groupes extrémistes. 100 000
rebelles sont engagés dans le combat, rapporte le quotidien
britannique. Ils sont
près de 1 000 groupes différents, dont 10 000
combattants, liés à Al-Qaïda, et venant de plusieurs pays, ainsi
que 30 000 à 35 000 islamistes membres de
groupes extrémistes. L’objectif des impérialistes demeure
d’attaquer la Syrie. Ces groupes servent les intérêts
impérialistes étasuniens dans leurs manœuvres pour parvenir
à la guerre.
Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne veulent obtenir du Conseil
de sécurité une résolution extrêmement dure sur la Syrie.
Washington, Paris et Londres ont déjà élaboré un projet de
document stipulant l’usage de la force contre Damas.
Laurent Fabius
devenu le porte parole des USA, s’est rendu cette semaine à
Moscou, poursuivant la campagne menée par les Etats-Unis
pour fabriquer un prétexte en vue d'une intervention contre
la Syrie.
Hollande, avec
son gouvernement, est devenu un enragé inconditionnel d’une
guerre d’agression contre la Syrie,
Avec Fabius, il a réitéré les affirmations selon
lesquelles le récent rapport de l’ONU avait montré que le
régime syrien avait perpétré l’attaque chimique du 21 août
à Ghouta. FAUX : l’ONU dit que des armes
chimiques ont été utilisées mais n’a pas conclu son enquête
concernant les responsables de l’attaque.
Dans le point de presse de mercredi, au ministère des
affaires étrangères, la question suivante a été posée
à Fabius: On vient d’apprendre que le site internet WND a
obtenu les informations suivantes : les rebelles du
groupe Al Nursa ont été arrêtés et ils avaient du sarin en
leur possession. Cette révélation peut-elle pousser le
Ministère des Affaires Etrangères à revoir la stratégie et
la politique française concernant la crise syrienne ?
Réponse du ministre :
« Nous ne commentons pas les informations de presse. »
Le seul
discours qui prévaut du côté américain et français c’est
d’intervenir militairement.
Les armes chimiques, Israël s'en est servi contre les
Palestiniens en Cisjordanie, à Gaza en 2006, et depuis contre
le Liban. En 2008-2009 durant l'opération Plomb durci à
Gaza l’aviation israélienne a bombardé une population
civile désarmée, sans défense. Cette attaque meurtrière a
fait plus de 1400
morts chez les Palestiniens. Devant les preuves, Tel-Aviv,
a dû admettre qu'il avait utilisé des munitions au
phosphore. Ce pays
détient également le plus important stock d'armes chimiques
biologiques et nucléaires au Moyen-Orient, il est le seul
Etat à ne pas avoir signé le traité de non-prolifération
nucléaire…
Avons-nous
entendu une condamnation de Washington ou Paris pour qu'Israël
se débarrasse de ses armes chimiques ? Pas une ! Au
contraire, les États-Unis continuent de financer l’armée
israélienne. Plus 3 milliards de dollars par an.
Ainsi, un
allié des États-Unis et de la France a le droit de
développer, construire et utiliser des armes chimiques, de perpétrer
des crimes… Quant à la Syrie pays « ennemi » le Président Obama soulignait cette
semaine « J'ai
toujours la possibilité d'ordonner l'utilisation de la
force militaire si les intérêts des Etats-Unis sont
concernés ».
Pour Washington l’objectif reste le même : permettre
à l’impérialisme étasunien d’étendre son hégémonie sur le Moyen Orient Hollande
son vassal, compte récupérer des miettes.
Le gouvernement Obama et
ses alliés ont dû différer leurs projets d’attaque
immédiate contre la Syrie. Ils doivent tenir compte de la
profonde opposition populaire en Amérique et en Europe à cette agression contre
la Syrie. Dans le monde, les populations ont pris
conscience que
Washington et Paris font peser sur le monde le risque
de déclencher une guerre plus vaste dans cette région du
globe.
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