Des élections
viennent d’avoir lieu, des législatives
en Tchéquie et une présidentielle en Géorgie. Deux pays devenus, suivant les canons de la
bourgeoisie des « démocraties parlementaires ».
En Géorgie où des
oligarques à la solde des dirigeants américains se succèdent, le mécontentement populaire s’exprime plus
fortement. C’est ainsi que le nouveau Président a été élu avec moins de
50% des inscrits. Son premier Ministre, un individu dont la fortune est
estimée à un tiers du PIB géorgien, a promis qu’il allait mettre la main
à la poche pour aider le pays ! Évidemment s’il s’est enrichi aussi
vite cela a tout à voir avec les
activités spéculatives et prédatrices qui ont ruiné l’économie de la
Géorgie socialiste et la majorité du peuple. Sans perspective politique
pour l’instant, le peuple s’est réfugié dans l’abstention. Ce dont
profitent des couches dirigeantes qui font allégeance les unes après les
autres aux USA, lui assurant des bases militaires à la frontière russe. Les
luttes populaires qui se déroulent en Géorgie peuvent modifier certaines
choses.
En Tchéquie, le mouvement
populaire refuse de se faire plumer au nom de l’Europe. Les gouvernements
qui se succèdent essayent de lui faire avaler les pilules amères du
capitalisme. Sociaux-démocrates et partis de droite font preuve
d’émulation dans leur engagement pro-capitaliste et pro-européen. Résultat :
l’abstention est la donnée majeure des élections et le
parti communiste obtient 15% des voix. Un résultat qui pèse dans le bon sens sur la vie
politique du pays.
En Tchéquie aussi le cirque
politicien « droite gauche » survit en partie grâce à cette
abstention qu’il alimente et nourrit le troisième fer au feu du
capital : le nationalisme du style front national.
Raison de plus pour créer
les conditions de l’émergence dans les luttes d’une voie de changement
révolutionnaire de la société.
(De notre corespondant)
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