Un Venezuela démocratique avec une
politique largement au service du
peuple, un Venezuela indépendant oeuvrant
à rassembler l’Amérique Latine dans une
lutte émancipatrice vis-à-vis de
l’impérialisme US, un Venezuela qui
soutient les mouvements d’émancipation
dans le Monde, un Venezuela ami de
Cuba, c’est définitivement trop pour
l’impérialisme US.
Depuis le début de la révolution
bolivarienne animée et inspirée par H.
Chavez puis par son successeur
légitimement élu par le peuple, N.
Maduro, les USA n’ont de cesse
d’abattre ce régime démocratique et
social qui a fait reculer la misère
manière significative. C’est parce que
le régime vénézuélien s’est attaché à
répondre aux besoins populaires en
matière de logement, de santé,
d’éducation, de travail…qu’il a acquis
cette légitimité populaire. Pour
autant, la bourgeoisie n’a pas disparu
et compte bien reprendre le pouvoir
politique pour son compte et celui des
monopoles capitalistes US. Avec l’aide
des USA elle s’emploie en permanence à
déstabiliser le pouvoir légitime.
Cette intervention de
l’impérialisme américain a plusieurs
facettes. Elle passe par une aide directe
aux mouvements
« d’opposition », par une
propagande effrénée visant, par le
mensonge à déstabiliser le pouvoir mais
aussi par l’organisation de pénuries
qui peuvent rendre difficile la vie des
gens. Elle passe aussi par
l’organisation de manifestations dans
lesquelles la jeunesse dorée et ses
nervis fascisants se livrent à des
agressions militairement bien
organisées, tout cela pour faire la
« preuve » au prix de
quelques morts que le régime est une
dictature sanglante qu’il faut abattre.
C’est de cela d’ailleurs que nous
rabattent les oreilles nos médias au
service du capital.
Le scénario est bien rodé et le
sénateur J. Mc Cain, leader républicain
et porte parole de l’impérialisme US,
qui voyage de l’Ukraine à l’Amérique
Latine en passant par le Moyen-Orient
et l’Asie
déclare : « Nous devons
être prêts à utiliser la force
militaire pour entrer au Venezuela et
établir la paix là-bas ». Tout le
monde aura compris que ni la
démocratie ni le peuple ne sont le
souci de ce porte parole de
l’impérialisme. Le souci de ce dernier et de ses
commanditaires c’est le pétrole qui
échappe aux majors américains après la
nationalisation du secteur à l’époque
de la présidence de H. Chavez.
Devant
ces menaces, le pouvoir a répondu
politiquement par la recherche d’un dialogue
national auquel
« l’opposition » s’est
évidemment refusée. La bataille est
donc rude et l’impérialisme n’est pas
prêt à lâcher le morceau, de la
Palestine à la Syrie, de l’Afrique en
passant par l’Ukraine… Il cherche à
mettre en coupe réglée les Peuples et
les États qui lui résistent. Notre
solidarité internationaliste va à tous
ceux qui luttent dans le Monde pour
s’arracher à la domination
impérialiste, elle va aux peuples de
l’Amérique Latine qui tracent leur voie
vers l’indépendance et le progrès
social. Nous sommes solidaires du
peuple vénézuélien dans sa lutte contre
l’impérialisme US.
Le Salvador vient d’élire un ex
guérillero
Salvador Sanchez Ceren commandant
du Front Farabundo Marti de Libération
Nationale (FMLN) a été élu dimanche
Président de cet Etat. La réduction de
la pauvreté qui touche 40% de la
population est la priorité du pouvoir
en place.
Le Président bolivien Evo
Moralès, Daniel Ortéga celui du
Nicaragua, Nicolas Maduro celui du
Vénézuela ont salué l’élection de
Salvador Sanchez Ceren.
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