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N°388 Semaine du 26 janvier au 01 février 2015

 

27 janvier 2015

 

Après les élections en Grèce

 

 

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Les électeurs grecs viennent d’élire leurs députés dans une situation où les politiques des gouvernements qui se sont succédés, qu’il s’agisse du Parti Socialiste (PASOK) ou le parti « Nouvelle Démocratie » (ND) d’Antonio SAMARAS ont abouti au même résultat : la grande majorité du peuple vit dans une immense misère avec un chômage qui touche près d’une personne sur trois.

PASOK et ND ont toujours agi en étroite corrélation avec les grands capitalistes grecs qui dirigent le pays. Avec leurs alliés de l’Union Européenne ils ont pu construire une alternance sans risque pour le maintien de la domination capitaliste.

Le parti ND de SAMARAS qui était au pouvoir mais en perte de vitesse risquait d’être battu (c’est ce qui s’est passé), le parti socialiste PASOK n’étant pas en mesure d’assurer la relève (En 2012, il obtenait 12,28% de voix, en janvier 2015, il descend à…4,68% !) les groupes capitalistes grecs se sont appliqués à mettre sur pied une alternance sans risque.

« SIRYZA vainqueur laisse les marchés de marbre » titre « Les Echos » du 27 janvier. Suit un long article qui prouve que « La victoire annoncée de SYRIZA n’a pas provoqué de séisme sur les marchés financiers européens, pas même en Grèce ». En peu de temps s’est créé dans ce pays un parti « neuf », parlant à «  gauche » et avec un discours capable de capter le mécontentement en faisant miroiter le changement rapide. En bref il s’est fabriqué une nouvelle social-démocratie à l’aspect nouveau et au verbe haut mais sans danger pour le capital. Cela rappelle les années 80 en France où devant la montée des luttes, le PS de Mitterrand avait la bouche gonflée du mot socialisme tandis que la CFDT avait mis dans ses statuts la lutte pour «  le pouvoir des travailleurs ». On connaît la suite !

Michel SAPIN, le nouveau Ministre des finances, met SYRIZA à l’aise : « Les partenaires de la Grèce sont prêts à donner un laps de temps suffisant au gouvernement grec avant de pouvoir négocier sereinement sur son plan d’aide ».

A peine élu, TSIPRAS s’est allié avec un parti de droite. Il a déclaré à ce sujet : «  Les grecs indépendants sont un parti de droite avec lequel nous sommes d’accord sur le programme économique ». Le chef des Grecs indépendants est élu député depuis 1993. En 2007, il est vice-ministre de la Marine Marchande dans le gouvernement de droite de Costas Caramanlis.

Ce nouveau parti reçoit un soutien appuyé de toutes les forces politiques en France. Du FN au NPA en passant par l’UMP, le PCF, le Front de Gauche et le PS, ils sont tous SYRIZA.

« SYRIZA est un encouragement pour les forces anti-austérité titre « l’Humanité » du 27 janvier. « En France, c’est possible aussi, toutes les forces anti-austérité de gauche et écologistes doivent se rassembler pour construire une alternative politique sociale et écologique », a déclaré P. Laurent. « J’espère que nous serons capables un élan comparable »a dit J.L. Mélenchon sur France2. Des personnalités des Verts, de Nouvelle Donne, du PS, d’associations ou encore des syndicalistes approuvent.

Comme sa campagne l’a montré, Tsipras suivra la même politique que ses prédécesseurs 

Dans notre pays une opération politique du type de celle de Tsipras peut aussi se préparer. C’est le cas aussi en Espagne avec PODEMOS. Nous traiterons cette question dans les jours qui viennent.

Dans les conditions d’un approfondissement de la crise marquée par le rejet des forces politiques institutionnelles et des opérations SYRIZA de relève sans risque, la question du développement du parti révolutionnaire est la question centrale aujourd’hui.

En Grèce existe un parti communiste de lutte de classe (KKE) qui agit pour un grand rassemblement populaire de lutte contre le capital. Le Parti Communiste Grec qui avait recueilli 4,50% des voix en 2012 a obtenu 5,47% en janvier 2015, soit 61.000 voix de plus. C’est à lui que nous apportons notre soutien fraternel. C’est ce que notre secrétaire national de COMMUNISTES Antonio SANCHEZ a fait en adressant un message de soutien chaleureux au KKE.

° ° °

 

Message de COMMUNISTES au Parti Communiste de Grèce

 

Chers camarades,

 

Notre parti COMMUNISTES, vient de prendre connaissance du résultat des élections législatives dans votre pays. Ce résultat reflète le profond mécontentement du peuple grec vis-à-vis de la politique menée par la Nouvelle Démocratie et le Parti Socialiste grec qui ont plongé le peuple dans la misère et le chômage. Il montre que le résultat obtenu par Syriza a été alimenté par les illusions crées de toutes pièces par la bourgeoisie pour accréditer l’idée que cette formation politique incarne le changement.

Pourtant nous le savons, Syriza c’est la roue de secours à gauche du capital. Ses engagements pour le maintien dans l’OTAN et le respect des accords avec l’Union Européenne vont être à la base de sa politique, politique conforme aux intérêts du grand capital.

Dans ces conditions, le résultat de votre parti est tout à fait remarquable et ouvre la possibilité d’un rassemblement de lutte anticapitaliste conséquent. En augmentant son nombre de voix, son pourcentage et le nombre de ses députés, le Parti Communiste de Grèce (KKE) a fait un nouveau pas dans la voie de l’alliance du peuple contre les monopoles.

Communistes, vous adresse ses chaleureuses félicitations et vous souhaite plein succès dans la réalisation de vos tâches politiques.

Salutations fraternelles

 

Antonio Sanchez

Secrétaire National de COMMUNISTES

 

 

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