COMMUNISTES |
N°422 Semaine du 21 au 27 septembre
2015
24 septembre
2015
Grèce :
les premières leçons d’une élection |
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Etats-Unis ? Et les travaux pratiques déjà en chantier Et Et Et Dimanche 20 septembre
élections en Grèce |
Lorsque fin
août le leader de SYRIZA et premier Ministre, Tsipras, démissionna pour
provoquer des élections anticipées, il visait un objectif : retrouver
une majorité parlementaire stable, voire absolue, pour mettre en œuvre les
mesures prévues par les accords qu’il avait signé avec l’Union Européenne, le
FMI et la banque centrale européenne contre la classe ouvrière et les masses
populaires. SYRIZA a dit oui à la privatisation des
entreprises publiques, à la diminution des salaires et des pensions, au recul
de l’âge de la retraite, à la liquidation des services publics de santé et
d’éducation, à une réforme fiscale et une augmentation de la TVA… SYRIZA a
dit oui à l’alignement de la Grèce sur les exigences de l’Union Européenne
avec en prime une emprise renforcée de l’impérialisme sur le pays par le
biais de l’OTAN. Malgré la déception générée par
la politique de SYRIZA-ANEL (parti de la droite souverainiste) le parti de
Tsipras arrive en tête mais il faut
noter au passage que plus de 320.000
voix de ses électeurs de janvier se sont réfugiées dans l’abstention qui passe
de 38% à 45% des inscrits. Il n’obtient pas la majorité absolue et il reconduit
sa coalition avec le parti de droite ANEL. Pour les capitalistes grecs et
l’Union Européenne, c’est un succès qui permet, pensent-ils, d’aggraver la
politique anti-sociale et de donner un coup de frein aux luttes populaires. Dans ces conditions très difficiles,
le Parti Communiste de Grèce (KKE) augmente très légèrement en pourcentage.
Il obtient 5,55% et conserve ses quinze sièges mais perd des voix. A la suite
de ces élections, le KKE a réaffirmé par la voix de son secrétaire général
son engagement au côté des travailleurs et des couches populaires pour mener
les luttes nécessaires contre la politique découlant des mémorandums signés
que le gouvernement Tsipras veut imposer. Tous les autres partis, sauf le
Pasok, s’ils se maintiennent en pourcentage perdent tous des voix. Aube
Dorée, un parti ouvertement néo-nazi progresse légèrement en pourcentage en
captant en particulier le vote de jeunes chômeurs. La situation en Grèce nous
concerne. Les félicitations de Hollande à Tsipras, le soutien affirmé du PCF
et du Front de Gauche à SYRIZA sous la rubrique de l’exemple à suivre pour
construire une Europe sociale montrent où ils veulent entraîner les
travailleurs, celle de la logique de gestion des affaires du Capital. Il n’y a pas d’alternative
possible de ce côté-là. C’est pourquoi il faut renforcer notre Parti
révolutionnaire Communistes, seul à porter l’espérance qu’il est possible de
renvoyer le capitalisme et d’édifier une société qui satisfasse les intérêts
de la classe ouvrière et du peuple, le socialisme. Principaux
résultats des partis politiques aux élections du 20 septembre
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