Si une
page comporte des caractères illisibles, cliquer sur ce lien COMMUNISTES |
||
N°450 Semaine du 04 au 10 avril 2016 05 avril
2016 |
||
Amérique
Latine: l'Impérialisme US veut resserrer son contrôle
sur toute la région |
||
Lire Egalement Samedi 9 avril
tous dans la rue Et Et Et Indre : La Cour d’Appel de Paris veut expulser
les syndicats de Châteauroux de leurs locaux |
Les USA ont toujours considéré
l'Amérique Latine comme leur chasse gardée. Ils ont toujours considéré que
les réserves de matières premières et la force de travail des peuples leur
appartenaient et ils ont toujours entretenus des régimes dictatoriaux à leur
solde en s'appuyant sur la grande bourgeoisie locale profondément corrompue
et liée à l'impérialisme US. Les luttes de libération nationale ont émaillé cette
région depuis le XIXe siècle, elles ont été et sont encore marquées par un
profond sentiment national. Les communistes ont toujours joué un rôle
important dans ces luttes en liant la question de la souveraineté nationale
avec celle de l'émancipation de la classe ouvrière. La victoire de la révolution à Cuba a joué un rôle
déterminant dans les processus politiques en Amérique Latine. Elle a montré
que le chemin de l'émancipation ne peut passer que par une lutte résolue
contre les forces du capital, leur base sociale et contre l'impérialisme
dominant. C'est cette réalité combinée aux aspirations à mieux
vivre et à vivre libre qui a permis les changements observés dans de nombreux
pays de la région et en particulier au Brésil et au Venezuela. Ces changements
politiques se sont traduits par de réels progrès pour des couches importantes
de la population pauvre. C'est une certaine redistribution des richesses
tirées en particulier du commerce des matières premières lorsque leurs cours
étaient au plus haut qui ont permis ces évolutions. Mais il faut noter que
jamais les intérêts du grand capital n'ont été mis en cause, pas plus que les
bourgeoisies liées à l'impérialisme US n'ont été affaiblies. Si beaucoup de
pauvres ont été moins pauvres, les écarts de revenus se sont eux accentués.
La relative évolution des politiques étrangères a été marquée par le souci
d'une plus grande indépendance vis-à-vis des USA. Ces politiques que l'on
peut qualifier de réformistes ont tenté de dissoudre le courant
révolutionnaire dans le flot d'une social-démocratie à l'américaine. Le Parti
Communiste Brésilien et celui du Venezuela, qui luttent pour soutenir le
mouvement d'émancipation en cours ne se sont pas dissous dans ces
rassemblements. Maintenant que le soutien populaire s'estompe face aux
difficultés économiques, et sociales, les USA et les bourgeoisies locales
repassent à l'offensive pour liquider les acquis sans qu'elles rencontrent la
riposte nécessaire à
leurs initiatives. La situation se caractérise par la tentative de
l'impérialisme US de recomposer son hégémonie et le contrôle géostratégique
de la région. Cette tentative va bien au -delà du Brésil et du Venezuela. La
visite d'Obama à Cuba n'a pas d'autre signification que la volonté de mettre
fin à la révolution et à l'indépendance de ce pays. Au Brésil, Le
gouvernement de conciliation des classes du Parti des Travailleurs a ouvert
la voie à ceux qui veulent maintenant l'évincer. Ses attaques directes contre
les travailleurs par le biais de sa politique économique, l'imposition de ce
qu'on appelle des ajustements, les compressions budgétaires, la réforme des
retraites, l'option pour l'agro-industrie contre la réforme agraire, la mise au rebut
de la santé publique et l'éducation, la livraison aux multinationales des forages
pétroliers, l'approbation du code forestier et de l'exploitation minière,
l'attaque sur les peuples autochtones… Tout cela favorise les grands groupes,
les banques, les sociétés minières, les entrepreneurs, l'automobile et divers
secteurs de la grande entreprise au détriment des exigences les plus
importantes de la majorité de la population, et en particulier la classe
ouvrière. Autant de points offerts à la bourgeoisie pour en finir avec le
mouvement populaire. Dans
ces conditions le Parti Communiste Brésilien appelle au rassemblement contre
le gouvernement du Parti des Travailleurs pour la défense des intérêts de ceux-ci sans se mêler pour autant aux
manifestations de la bourgeoisie. Au Venezuela le Parti Communiste Vénézuélien dénonce les
actions qui visent à déstabiliser les développements populaires dans ce pays,
il lutte contre le processus de changements qui affectent la région de
l'Amérique Latine et les Caraïbes. Ici aussi les communistes entendent
rassembler les forces anti capitalistes et anti impérialistes pour empêcher
que les USA et leurs alliés locaux en finissent avec le gouvernement et le
Président légitime par un coup d'état. Notre parti apporte son soutien aux peuples de l'Amérique
Latine et des Caraïbes dans leur lutte pour l'indépendance et la construction
d'un pouvoir populaire, vers le socialisme. Lire, enregistrer et/ou
imprimer cette information au format PDF - (3 pages) Envoyer cet
article à un(e) ami (e) |
Lire également Bureau
National du 13 février 2016 sur les questions internationales : Et Bureau
National du 13 février 2016 sur les questions
internationales : Et |
L. BERGER : « Je suis pour le maintien de
cette loi » Congrès de la CGT
Marseille 18-22 avril 2016 Une analyse du texte
d'orientation Pour le retrait
définitif de la loi El Khomri Aude : La lutte continue chez
Monblason à Espéraza |