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N°453 Semaine du 25 avril au 01 mai 2016 24 avril
2016 |
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Israël annexe
le Golan |
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la question ? |
Le plateau du
Golan est au cœur du conflit entre Israël et la Syrie, cette région faisait
partie de la Syrie avant qu'Israël ne l'occupe pendant la guerre des Six
jours en 1967. En dépit de la convention internationale du droit des peuples
à disposer d’eux-mêmes de 1967 et en violation de la Résolution 497 du
Conseil de sécurité des Nations unies de 1981, le parlement israélien avait
décidé d'annexer le plateau du Golan le 14 décembre 1981. L'Assemblée
générale de l'ONU a dénoncé l'annexion du Golan à plusieurs reprises et
appelé à rendre le plateau à la Syrie. Mais sans donner de suite, comme les
centaines de résolutions à l’encontre d’Israël, on ne touche pas au bras armé
de l’impérialisme US et de ses alliés dans cette région. Le Premier ministre Netanyahou a proclamé « J’ai
choisi cette session extraordinaire du Conseil des ministres sur les hauteurs
du Golan pour envoyer un message clair : les hauteurs du Golan resteront
à jamais dans les mains d’Israël. Il est temps qu’après cinquante ans, la
communauté internationale reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais
sous souveraineté israélienne ». Il poursuit « Nous allons
renforcer les implantations, l'industrie et l'agriculture par des décisions
que nous allons prendre aujourd'hui. Il est temps que la communauté
reconnaisse deux faits: la ligne de démarcation ne va pas changer, peu
importe ce qui se passera du côté syrien ». Cette déclaration a un
mérite, elle rappelle le vrai but de la guerre de terreur israélienne menée
contre la Syrie. L’affrontement géopolitique qui se déroule en Syrie n’est
que la toile de fond des interventions militaires qui s'enchaînent dans cette
région et n'ont pas d'autre but que d'assurer aux pays impérialistes qui les
mènent et leurs alliés, des positions leur permettant de négocier le partage
ultérieur de la région. Outre son intérêt stratégique sur le plan militaire, le
plateau du Golan représente également un enjeu économique considérable. Il a une
ressource hydraulique alimentée par le lac d’eau douce de Tibériade, dans une
région semi-désertique où l’eau est rare, il est également le siège d’un
énorme gisement de pétrole et de gaz découvert à l’été 2015, qui renferme
potentiellement des milliards de barils de pétrole. L’organe du ministère de la Défense chargé de
l’administration civile des Territoires palestiniens a déclaré fin janvier « terres
d’État » 150 hectares de terres situées près de la ville palestinienne
de Jéricho en Cisjordanie. Une telle expropriation serait la plus importante
entreprise depuis 2014. Non seulement les Palestiniens vont se voir voler leur
eau, mais ils vont être exclus de leur pays. La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967. Israël
veut de force démembrer la Cisjordanie étape après étape pour rendre
impossible la création d’un État palestinien. Les grandes capitales se taisent ou apportent un soutien
sans faille à Israël. La Haute représentante de la diplomatie européenne, Federica
Mogherini a seulement qualifié de
"préoccupante" la situation à Gaza, sous strict blocus israélien
depuis 2006. "Nous nous félicitons des mesures prises par Israël pour
alléger certaines restrictions visant la bande de Gaza. Mais elles ne sont
pas suffisantes. Elle a plaidé mais en
soulignant la nécessité de "répondre en même temps aux inquiétudes
sécuritaires légitimes d'Israël". Le ministère allemand des Affaires étrangères a seulement
annoncé lundi qu'une décision unilatérale israélienne pour maintenir le
contrôle sur le plateau du Golan va à l'encontre du droit international. Le porte-parole du Département d'Etat américain a quant à
lui publié une déclaration affirmant que la "position américaine
n'a pas changé et que le plateau du Golan ne fait pas partie
d'Israël." Bien molles toutes ces déclarations, ne parlons pas de
Paris qui est restée muette. Cette provocation rappelle qu’Israël entend bien toucher
les dividendes du drame syrien. Dés août 2010 l’administration Obama a entrepris la déstabilisation
des différents pays du monde arabe et particulièrement en Syrie. Son fer de
lance israélien, dirigé par Netanyahou
a mis tout œuvre pour déstabiliser ce
pays, notamment par une circulation d’équipements, en armant et en soutenant
les terroristes de l’EI et d’Al-Qaïda, par des attaques directes des forces
armées israéliennes contre l’Armée syrienne. La sanglante entreprise de destruction de la Syrie
constitue un objectif essentiel pour le régime israélien. Sans la résistance acharnée du peuple syrien, son
attachement à un État, la question aurait été réglée comme elle l'a été en
Irak et en Libye par la destruction de l’État et la mise en coupe réglée des
populations par des marionnettes au service de l'impérialisme. Ce sont la France et les autres puissances de l’OTAN qui
portent la responsabilité principale des crimes monumentaux commis contre le
peuple syrien dans le cadre de leur guerre par délégation. Le conflit syrien
a coûté plus d’un quart de million de vies syriennes. Plus de 3 millions de
personnes ont fui la Syrie … Il faut mettre fin à la guerre, lever immédiatement, sans
délai et sans conditions, les sanctions qui sont destinées à briser le peuple
syrien et la restitution des territoires à leurs détenteurs légitimes. Nous Soutenons la lutte du peuple palestinien pour un
état libre et démocratique. La situation dans la région est en rapport direct avec la
nature même du système capitaliste. Notre tâche de révolutionnaires est de combattre ce
système, de défendre la souveraineté des Nations et d'ouvrir la perspective
d'un changement révolutionnaire de société. Lire, enregistrer et/ou
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