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Hebdo |
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N°46 Semaine du 18 au
24 février 2008 Le Medef s’est réuni à Bruxelles Les 7 et 8
février, le Medef a tenu son Conseil Exécutif à Bruxelles. Dans les locaux de
la Commission Européenne la première journée, dans les locaux du Parlement la
seconde. Le choix des lieux de réunions ne doit rien au hasard. Derrière la
façade « démocratique » de ceux-ci, les patrons se rencontrent pour
imposer leur dictature et exiger que les décisions prises soient conformes à
leurs seuls intérêts. C’est si vrai que sept commissaires européens venus leur apporter leur
soutien et se féliciter des progrès réalisés dans la casse des acquis sociaux
obtenu par le patronat dans la dernière période. Bravo pour l’accord sur le
contrat de travail déclare le commissaire de l’emploi et des affaires
sociales. Les autres font des déclarations allant dans le même sens. Et le patronat d’exiger toujours plus. L’exemple pour lui est
l’Allemagne qui réduit les prestations chômage et maladie, augmente certaines
cotisations sociales pour les salariés, réduit le périmètre de l’état.
L’Angleterre et l’Irlande, véritables paradis fiscaux, ont aussi leurs
faveurs, avec les exonérations de cotisations patronales, la réduction du
coût des licenciements individuels. Avec l’aide de cette Europe du capital et du pouvoir politique en
France, ils veulent accélérer la recomposition de la société française dans
leur seul intérêt, celui du profit. Cette réunion avait aussi pour but de préparer la présidence française
de l’union européenne qui doit débuter le 1er juillet prochain. Elle a fixé
les objectifs à atteindre au plus vite pour Sarkozy et à son
gouvernement. Madame Parisot s’est félicitée des coups de boutoirs incessants
dans la mythologie des 35 heures qui a
fini par vaciller sur ses bases. Elle
rêve que les impôts taxant
l’investissement soient boutés hors de France, en premier la taxe
professionnelle, préfère l’intéressement et demande des mesures plus
expéditives pour obliger les travailleurs
âgés à rester plus longtemps en activité. Quant aux salaires, elle ne s’intéresse qu’à ceux des patrons. Un rappel à l’ordre. Il arrive que par démagogie Sarkozy s’en prenne aux patrons voyous ou
au capitalisme financier. C’est insupportable pour la présidente du Medef,
même si elle sait parfaitement que de telles déclarations sont sans
conséquences dans la pratique et n’ont jamais été suivies d’effets. Elle fait
la leçon. Le capitalisme est-il concevable sans le capitalisme
financier ? Comprenons que le capitalisme est une mosaïque dont on ne
peut enlever un morceau parce qu’il nous déplairait à tel ou tel moment. Très juste, Madame la Présidente. Le capitalisme est un système global
qui couvre l’économie, la politique, les idées, qui s’étend sur l’ensemble de
la société. Ce système ne peut être aménagé. La seule solution est de le
combattre dans sa globalité. C’est le but de Communistes. Envoyer cet article à un(e) ami(e) http://www.sitecommunistes.org |